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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/275

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collections de vues, dans lesquelles l’étude de la nature serait souvent reproduite à côté des grands faits de l’histoire.

Puis, c’est un historique intéressant des Universités populaires, ces cathédrales de la démocratie. L’auteur espère que cette œuvre sortira victorieuse de la crise qui l’atteint depuis quelques années.

Les Colonies de vacances sont bien mises en valeur par M. Stoppoloni. Également, la Mutualité scolaire lui apparaît comme celle de nos œuvres qui doit avoir sur le développement des bienfaits de la solidarité sociale l’influence la plus profonde.

Avec beaucoup d’intérêt, M. l’Inspecteur d’Académie d’Ancône a suivi les travaux de nos Petites A, et partout il a remarqué le caractère spécial qu’elles savent prendre, suivant les régions où elles fonctionnent.

D’autres aperçus, très significatifs, d’observation précise sur l’école et la criminalité en France, sur les ravages des publications obscènes, sur ce terrible fauteur de délinquants qui a nom l’alcoolisme, prouvent que M. Stoppoloni a étudié à fond son sujet. Sa confiance inébranlable dans l’œuvre moralisatrice et éducative de l’école l’amène à affirmer dans quelle large part l’école peut contribuer au progrès des masses.

Sa conclusion générale est un appel vibrant à ses compatriotes pour les engager à imiter l’exemple de nos belles œuvres post-scolaires. Nous ne pouvons d’ailleurs mieux terminer notre modeste livre qu’en citant cette belle phrase de M. Aurelio Stoppoloni, dans laquelle, avec tant de charme délicat, il traduit