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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/274

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Condorcet, de Guizot et surtout de Duruy. Pourquoi le nom de Jean Macé n’est-il point venu compléter cette brillante pléiade ?

En de nombreux chapitres, très caractéristiques, le savant pédagogue italien passe ensuite en revue les diverses organisations du lendemain de l’école. Les cours d’adultes à l’école et à la caserne semblent répondre aux désirs de M. Stoppoloni, car ils favorisent partout la diffusion de l’instruction. Par leur adaptation toute méthodique aux exigences locales, ces cours exercent, en général, une action vive, continue et pénétrante.

Les préoccupations qui nous entourent de profondes transformations sociales n’ont pas échappé au judicieux esprit qu’est M. Stoppoloni, et nous le sentons lorsqu’il écrit : « Un tourbillon de phénomènes sociaux s’agite autour des casernes, plonge le peuple dans un songe anxieux de paix, de justice, de labeur fécond, s’élargit sur terre et sur mer, sur les champs et les ateliers, en un vaste et sonore poème de fraternité et d’amour. »

La formule des lectures populaires plaît beaucoup à notre excellent ami d’outre-monts. Les conférences, qui constituent la forme la plus agréable de l’enseignement populaire, ont attiré l’attention de M. Stoppoloni. Elles sont destinées à élever l’âme du peuple, à l’ennoblir intellectuellement et moralement.

Le Musée pédagogique et la Société des conférences populaires (pourquoi avoir oublié la Ligue française de l’Enseignement ?) reçoivent des félicitations. Il souhaite, en passant, la création de