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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/52

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et patriotique de M. le Ministre de la Guerre, l’exposé des résultats si précieux obtenus par cette œuvre éminemment sociale de la Mutualité scolaire.

Nous n’avons pas à traiter cette importante question, qui passionne actuellement le monde mutualiste dans son ensemble. Nous voulons simplement rapprocher de cette circonstance que nous rappellent les inoubliables fêtes de Saint-Émilion la fondation dans cette cité si curieusement pittoresque et si riche d’archéologie et d’histoire, dont le nom, auréolé d’or, porte aux quatre coins du monde la célébrité d’un vin généreux et unique, d’une autre œuvre, quelque peu modeste à ses débuts actuels, mais qui porte en son principe fécond une véritable promesse de rénovation et d’amélioration sociale par la femme : nous nommons l’Œuvre du trousseau.

Et, vraiment, nous ne saurions choisir d’introduction plus favorable à cette étude sur les Petites A féminines, que nous nous proposons de faire mieux connaître, qu’en affirmant ici, et en le propageant pour le bien de tous, l’importance considérable et aussi la haute portée morale de cette nouvelle forme de la solidarité féminine, qui se manifeste depuis quelque temps autour de nous et qui pénètre insensiblement toutes les classes de la société.

Qu’est-ce donc, à vrai dire, que l’Œuvre du trousseau ! que nous devons souhaiter voir se multiplier partout et prendre place dans le programme général de nos Associations de jeunes filles ? Écoutons la créatrice de cette belle fondation, Mme Béguin, qui dirige l’école de la rue Riblette, à Charonne :