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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/57

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ou de science, tantôt, également, vers des questions d’éducation maternelle, de mutualité et d’assistance.

Et chacun de ces chapitres importants comprendra, à son tour, pour une plus facile et attrayante diffusion, plusieurs séries de manifestations au succès desquelles les jeunes filles pourront déployer les ressources infinies de leur esprit d’initiative et cette sollicitude instinctive qui est la caractéristique de leur grand cœur.

Ces œuvres, si méritoires, de la jeune fille, que nous connaissons en France sous la dénomination générale et pittoresque de Petites A, forment effectivement le lien le plus solide, le plus durable, entre les aînées et les cadettes, entre l’école, où se manifestent les premiers éléments de l’intelligence, et la vie, qui met à l’épreuve la volonté et les qualités de chacun.

C’est pour cette lutte grave qu’il faut être armé sérieusement, pour ce combat incessant où la femme joue un rôle capital, indéniable, puisqu’en elle réside la famille même ! Nulle tâche féminine préparatoire aux grands devoirs de la vie ne saurait être entourée de plus d’intérêt, de plus d’attention, nulle n’est plus digne d’une semblable prévoyante sauvegarde.

Telle sera la jeune fille et telle sera la mère demain dans son foyer familial, dans ses relations avec le prochain. Si sa jeunesse s’est imprégnée des exemples fournis d’ordre, de travail utile et de bonté, si sa personnalité s’est agrémentée, par nature ou par éducation, de charme et d’attrait, il est évident que la femme qu’elle promet occupera dans