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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/63

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penoise, qui comptent plus de deux cents membres actifs et bienfaiteurs, montrent un état absolument prospère. Aussi est-on véritablement en droit de dire bien haut que c’est là surtout que se pratique chaque jour un féminisme réconfortant !

Et tout cela est vraiment charmant. Il règne, au sein de cette œuvre, une atmosphère reposante d’amabilité sincère, de grâce et d’enjouement qui fait la joie plus complète et plus pure, car l’on sait, à la Fédération des Petites A rémoises, qu’un peu de bien rayonnera toujours de l’union des cœurs.

Cette précieuse solidarité dans l’action pour répandre le bien autour de soi devrait inspirer le dévouement et la générosité de nos mères françaises, les humbles et les riches. Souhaitons que les Petites A féminines favorisent ce mouvement généreux, bien digne d’être préconisé.

Nous pouvons conclure, donc, en ce trop court aperçu, de l’œuvre éducatrice des Associations de jeunes filles. Nous les verrons avec bonheur éclore du foyer de l’école même, et prendre souci de s’organiser nombreuses pour devenir, grâce à leur admirable devise de fraternité et de bonté dévouée, bientôt florissantes. Leurs statuts, spécialement appropriés à leur but, leur donneront plus de sécurité pour le lendemain et les prépareront à comprendre le rôle indispensable que la mutualité doit jouer autour d’elles.

Ces charmantes Associations de la jeunesse féminine française collaboreront, de la sorte, pour une part extrêmement importante, à ce lent travail