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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/77

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ner aux jeunes filles les notions d’un véritable enseignement ménager.

Ce cours se divisait en trois parties, et comprenait :

1o Des leçons théoriques et pratiques de cuisine élémentaire, telles que : pot-au-feu, soupes, ragoûts, légumes, rôtis, fritures, grillades, braisés, et la manière d’utiliser les restes ;

2o Des conseils relatifs à l’alimentation : qualités, principes, achat et conservation des aliments, bénéfices que l’on peut en tirer de façon à faire bien, toujours, avec peu de chose ;

3o Tenue d’une maison par la propreté, l’ordre, le rangement, l’entretien en bon état du mobilier.

En résumé, commencer en faveur des jeunes filles l’apprentissage de la vie dès l’école, pour qu’elles la quittent en possession des qualités qui font les bonnes ménagères.

III

L’initiative éclairée de M. Ch. Driessens frappa vivement une foule d’esprits. On se rendit compte, rapidement, de l’importance qui s’attachait dorénavant à propager ses idées, en créant à l’usage des jeunes filles de nos écoles primaires cet enseignement particulier, relatif au ménage, et dont personne n’avait cru devoir se soucier jusque-là.

Un vaste mouvement de sympathie se manifesta depuis 1895 en faveur des cours d’économie domestique, et tous les amis de l’école qui ont pu suivre les travaux des Congrès de la Ligue française de l’enseignement, tenus successivement à Rouen, 1896, Reims, 1897,