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Page:Ratton - Les œuvres post-scolaires, éducation populaire et sociale, 1905.pdf/94

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de ces gros problèmes d’intérêt social, M. Gaston Valran, lançait tout dernièrement cette idée à retenir, de la création d’un enseignement agricole féminin. M. G. Valran a développé sa pensée dans une série d’articles, fort remarqués, publiés par la Dépêche Coloniale dans ses numéros des 3 et 19 septembre et 4 octobre 1904. Avec combien de raison le sympathique écrivain nous dit, à propos de la réforme de l’éducation et de l’instruction féminines : « Préparer des femmes à la vie agricole, c’est ramener les hommes à la terre. »

Or, rien ne s’oppose à ce que nos filles de la bourgeoisie rurale et même celles de la classe populaire embrassent cette profession de l’agriculture, qui trouvera dans ces collaboratrices, auxiliaires de l’homme, une source nouvelle de soins vigilants, de direction générale intelligente et de volonté, aussi, pour la mise en valeur du sol, qu’il s’agisse du lopin paternel ou du grand domaine de rapport.

C’est en vue surtout de l’utilisation complète des sous-produits de la terre, précieux et de moins en moins négligeables aujourd’hui, que M. G. Valran a dressé comme le plan général d’enseignement agricole qu’il préconise, et que nous jugeons utile de reproduire ici :

1o Au point de vue technique, étude et pratique des divers types d’élevage : volailles, abeilles, vers à soie ; conservation, emballage, expédition des fruits, des fleurs ; greffe des plantes, arbustes ; conservation des produits de l’industrie laitière, etc. ;

2o Au point de vue administratif, notions de comptabilité rurale et notions