Page:Rauch - Plan nourricier ou Recherches sur les moyens à mettre en usage pour assurer à jamais le pain au peuple français, 1792.djvu/53

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de l’intérieur, à qui j’avais fait part, de mon ouvrage avant son impression, a proposé de semblables établissemens à l’Assemblée Nationale, dans le compte qu’il lui a rendu, le 18 février 1792, de la situation du royaume.

Je crois que si la proposition de M. de Lessart a été mal accueillie, c’est parce qu’il avait adopté en partie les principes de M. Bourdon, administrateur de la commune de Paris, qui invoquait, au détriment des cultivateurs, une loi pour déclarer l’exportation des grains ainsi que leur exploitation une jouissance exclusivement nationale... Cette proposition faite dans l’intention la plus louable, qui a révolté tous les propriétaires agriculteurs, fut


    place, et l’un des deux est même dans les prisons d’Orléans ; mais ma conscience aime à rendre hommage à qui le mérite. Ayant depuis présenté ce même ouvrage à leur successeur, M. Roland, le 11 mai, il le remit, le 4 juin, à une société savante dite économique, pour l’examiner et lui en rendre compte : MM. Boncerf, Saltières et Vaudermonde furent chargés du rapport qu’ils ont donné le 26, quinze jours après la destitution de ce ministre, tel qu’on peut le voir à la fin de cet ouvrage.