Page:Rauch - Plan nourricier ou Recherches sur les moyens à mettre en usage pour assurer à jamais le pain au peuple français, 1792.djvu/8

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l’espoir fondé de partager enfin sans amertume avec ses concitoyens aisés la première et la plus précieuse nourriture que nous accorde abondamment la nature, c’est aujourd’hui, où, au milieu de la plus édifiante régénération qui se soit encore opérée dans les lois morales du genre-humain, notre bon roi qui désire le bonheur du peuple, va, par l'organe des administrations citoyennes, vivifier tout l’empire, y répandre, par la sagesse de leurs gestions, une douce confiance capable de fixer tous les vœux de l’humanité.

Les départemens dirigeant aujourd’hui l’intérêt général des citoyens, et étant, par les vœux du chef suprême de la Nation, constamment occupés d’étendre l'heureuse influence de leur consolante administration sur tous les abus qui affligent la société ; je crois qu’en leur indiquant les moyens de se charger de la consolante tâche, d’assurer invariablement à tous les individus de leurs arrondissemens, leur premier aliment, c’est-à-dire, le pain, je crois, dis-je, répondre encore à leurs vues bienfaisantes, et leur offrir de nouveaux titres à la reconnaissance publique... L’accueil