Aller au contenu

Page:Raymond Vuigner - Comment exploiter un domaine agricole.djvu/40

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

question répond bien au but que l’on se propose par son exploitation.

— L’aspect des cultures nous a renseignés sur la fertilité probable de la terre, leur nature nous donne une indication sur les aptitudes du sol à recevoir, de préférence à d’autres, l’ensemble de certaines plantes susceptibles d’être associées en vue d’un but déterminé. Si ce but est exactement celui que nous avons en vue, c’est parfait ; si, au contraire, nous avons une modification à apporter, il faut voir si le sol s’accommoderade cette modification et donnera avec le nouveau mode de culture d’aussi bons résultats qu’avec l’ancien. Ici intervient la connaissance des assolements, suite toute naturelle à l’étude que nous aurons à faire du sol.

État des bâtiments agricoles.

— La valeur foncière du sol retient l’attention de l’acheteur et du locataire ; l’état dans lequel se trouvent les constructions semble parfois les intéresser beaucoup moins, parce que l’on considère surtout le prix de l’hectare de terre loué ou acheté. Cet état n’est cependant pas négligeable, surtout lorsqu’il s’agit d’une acquisition, car les frais de remise à neuf des bâtiments, la réparation des aires et des toitures peut entraîner à de grosses dépenses dont il convient, suivant moi, de tenir grand compte. Je reprendrai cette question, qui est assurément l’un des facteurs de la gestion d’une exploitation agricole.