tion peut voir aussi les autres logements du bétail, l’avantage est encore plus manifeste ; toutefois cette commodité de surveillance et ses bons effets ne doivent pas faire oublier la nécessité qu’il y a de pouvoir exécuter commodément l’enlèvement des fumiers et les approvisionnements exigés par les différents services. Ces commodités peuvent être assez grandes parfois pour faire l’économie d’un vacher ou d’un berger, et l’on conçoit qu’elles ne doivent pas être négligées. Quand on les aura envisagées, et quand on aura observé l’orientation générale des terres, leur exposition, la façon dont elles sont plus ou moins balayées par les vents dominants, menacées des atteintes de la grêle ou de certains courants d’air compromettants pour la bonne floraison des arbres à fruits ou pour la bonne tenue des céréales contre la verse, on sera bien près d’avoir passé en revue les principaux éléments qui peuvent conduire à prendre ou a laisser de côté l’exploitation agricole soumise à l’étude.
Je signalerai cependant trois de ces éléments savoir : l’étude au point de vue de la solidité et du bon aménagement intérieur de chacun des bâtiments d’exploitation, la fixation de la valeur locative ou foncière, et la nature des récoltes.
Les qualités et les défauts reconnus à l’exploitation dont on se propose la mise en valeur éventuelle forment une moyenne d’après laquelle on renonce à pousser plus loin les choses ou l’on se décide à jeter les bases d’un contrat de vente ou de location. Dans ce dernier cas, le prix qu’on acceptera sera d’autant plus élevé que les bons côtés domineront et atténueront les mauvais, mais encore y a-t -il des conditions locales dont il faut tenir compte et qui ont leur influence très marquée sur les prix, sans que cette influence soit toujours absolument justifiée, comme il arrive souvent lorsque intervient la question de mode ou de convenance. Il faut être documenté sur ce point avant d’entamer une négociation quelconque, et ici le concours des notaires de la région ou de personnes compétentes et désintéressées, comme il en existe dans les bons syndicats agricoles, est presque indispensable.
