Page:Raynal - Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, v10.djvu/550

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que vient d’établir l’auteur ſur la conduite des gouvernemens 272 & ſuiv.
Vertu ; ce fut Socrate qui y ramena la philoſophie 428. Il n’y en a proprement qu’une, c’eſt la juſtice 448. Quelle erreur il y auroit à mépriſer les vertus ſous prétexte qu’elles ne ſont qu’inſtitutions de convenance 452. La néceſſité des vertus en fait l’eſſence & le mérite 453. Elle ſe règle ſur le juſte ou l’injuſte, mais elle varie à certains égards ſuivant les opinions de certains pays 454. Elle n’a plus d’aſyle quand le ſanctuaire du mariage eſt profané 465. Elle ne tombe dans l’aviliſſement que par la mauvaiſe conſtitution du gouvernement 468.
Vices ; il n’en eſt aucun qui en produiſe un ſi grand nombre que l’incontinence des femmes 461.
Villes capitales (les) ; pourquoi deviennent le centre de la population 327. Leur influence ſur les productions ibid. & ſuiv.
Vœu de chaſteté (le), répugne à la nature & nuit à la population 144.
Vœu d’obéiſſance (le), à une autre puiſſance qu’au ſouverain & à la loi, eſt d’un eſclave ou d’un rebelle 145.
Vœu de pauvreté (le), n’eſt que le vœu d’un inepte ou d’un pareſſeux ibid.
Voituriers (les), comment ſont ſuivis par le fiſc, dans un gouvernement oppreſſif, pour l’exaction du tribut, ſur eux & ce qu’ils conduiſent 368.
Voyages (les), ſur toutes les mers, quels avantages moraux ils ont apportés, & quels déſavantages 470 & ſuiv. Ceux qui en font de long cours ne laiſſent point de poſtérité 474 & ſuiv.
Voyageur (le), comment, dans le pays d’un deſpote, eſt extorſionné par le cabaretier pour ſubvenir au tribut du fiſc 368.
Fin de la Table des matières du Tome dixième.