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DES TEMPLIERS


le contraire sont eux-mêmes faux chrétiens et hérétiques.

Notre croyance est celle de toute l’Eglise ; nous faisons vœu de pauvreté, d’obéissance, de chasteté et de dévouement militaire pour la défense de la religion contre les infidèles.

Nous sommes prêts à soutenir et à prouver notre innocence de cœur, de bouche et de fait, et par tous les moyens possibles.

Nous demandons à comparaître en personne dans un concile général.

Que ceux des chevaliers qui ont quitté l’habit religieux et ont abjuré l’ordre, après avoir déposé contre lui, soient gardés fidèlement sous la main de l’Eglise, jusqu’à ce qu’on décide s’ils ont porté un témoignage vrai ou faux.

Quand on interrogera des accusés, qu’il n’y ait aucun laïque, ni personne qui puisse les intimider.

Les chevaliers sont frappés d’une telle terreur qu’il faut bien moins s’étonner s’ils font de faux aveux, qu’admirer le courage de ceux qui soutiennent la vérité, malgré leur péril et leurs justes craintes.