des reins, à droite, sur le haut d’une de ses
fesses magnifiques, une inscription et un dessin
qui formaient sur la peau claire des arabesques
d’un bleu noirâtre. Ces tatouages étaient alors
fort mal portés. Ils n’étaient en usage que chez
les femmes à matelot et les rôdeuses de barrière ;
si épris que je fusse, la découverte de ces
caractères et de ce grossier croquis furent pour
mon désir comme une douche d’eau glacée. Je
n’en voulus pas voir davantage. Je détournai les
yeux. Je m’enfuis. Laissant là mes amours et
leur cortège, je revins seul à Biarritz et repartis
le soir même pour Paris.
— Si elle était si jolie, dit un convive, votre ami n’était pas excusable.
— Que voulez-vous ? J’avais… mon ami avait pris une aventurière de la dernière catégorie pour une femme du meilleur monde. La désillusion était cruelle. Trouver une pierreuse