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sœur passe dans nos rangs pendant que nous sommes à faire les devoirs qu’elle nous a donnés, et si l’une de nous ne paraît pas attentive à son travail, elle lui lance un ou plusieurs coups de férule par-dessous la robe et l’élève punie sent d’autant mieux la férule que nous sommes forcées de tendre toujours le derrière quand nous sommes assises à écrire, parce que les bancs qui ne sont pas mobiles sont très éloignés des pupitres et nous obligent de courber le corps. Parfois aussi, elle nous fait lever, nous force à nous incliner le haut du corps sur le pupitre, et troussant seulement nos jupes, elle nous donne la férule sur notre caleçon ; nous devons ensuite rester, tout le temps que dure la classe, agenouillées sur le banc entre nos camarades et tenant nos jupes relevées par-dessus la tête pour que nous ayons plus de honte. Malheur alors à celle dont le caleçon n’est pas d’une irréprochable propreté. Comme cela est arrivé à Agathe, un jour qu’elle était pressée et qu’elle n’avait pu se munir de papier pour aller aux latrines en pleine classe. Elle a eu la honte de se décaleçonner et de se laver le