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me retourne le visage contre le mur, lève mes cotillons.

— Oh ! les belles grosses fesses ! dit-il, que d’embonpoint !… Comme elles sont rouges, grand Dieu !

— Monsieur, monsieur, laissez-moi, je vous prie !

— Je regarde où vous souffrez, ma chère enfant. Oh ! elle vous a frappée à l’endroit sensible, continuait-il. La pauvre enfant, elle saigne !

Et il entr’ouvrait mes fesses, mettait le doigt dans mon anus, il voulut l’insérer aussi plus bas dans ma petite fente, et comme il ne pouvait y pénétrer avant.

— Elle est bien pucelle, se dit-il comme à lui-même. Elle a beau être naïve, on ne sait jamais avec ces enfants-là ; mais maintenant je serais bien surpris que la tante m’eût trompé… Tiens, ajouta-t-il pour moi, où ai-je donc mis mon baume ? Je l’aurai sans doute oublié. Laissez-moi du moins, chère enfant, baiser ces belles choses si cruellement molestées, et que mes lèvres viennent adoucir la brûlure des verges.

Et mettant un genou en terre derrière