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me elles valent toutes les petites fesses étriquées des hommes, comme je te sens, ma chérie. Oh ! va, baise-moi bien. Quelle douceur ! Quel infini plaisir !

Et tandis que sa lèvre me coulait ainsi de la glace et du feu, un de ses doigts s’insérait à l’entrée de ma petite fente, et son autre main jouait autour de la rondelle de mon derrière. Ô délice, de sentir et de goûter sans fin la magnificence de sa chair, de se perdre, de s’oublier en elle, tandis qu’une vie fourmillante et comme des âmes nouvelles viennent gronder, s’ébattre, chanter, rire aux profondeurs souillées de notre être. Elle renversa la tête et je m’effondrai sur son corps. Nous nous pâmâmes de plaisir. Puis, comme nous prenions souffle un instant :

— Ton con est comme une nacre pâle, à peine rosé, à peine dessiné, plus délicieux que tous les bijoux dans son écrin de poils.

Je me retournai, surprise, presque fâchée. Il me semblait qu’elle venait de dire un vilain mot, un injure.

— Qu’appelles-tu con ? lui demandai-je.