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— Où étiez-vous donc ? dit madame Dangevert.

— Ah ! s’écria Valentine, nous avons fait une grande promenade.

— Petite malpropre, dit alors ma tante, vous voulez donc avoir la correction, que vous salissez ainsi votre robe.

J’étais toute tremblante de penser à l’idée du châtiment dont on me menaçait. Mais madame Dangevert plaida pour moi :

— Oh ! laissez-la donc, dit-elle, à la campagne il faut bien que les enfants s’amusent.

Et ma tante ne me battit point. Nous montâmes en voiture ; Valentine et moi étions un peu fatiguées de nos jeux ; et nous somnolions durant la route. À peine étions-nous arrivées, que nous soupâmes ; après le souper ; madame Dangevert partit avec sa fille. Quels adieux Valentine et moi nous nous fîmes ! Nos parents furent étonnés de notre tendresse, mais n’en devinèrent pas la cause :

— Écris-moi, reviens ! lui dis-je en la quittant.

Elle me le promit en me donnant un