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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/67

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À BAIA

sont pas sûrs ; je ne le quitte pas des yeux.

— Eh bien, fit Cadicia, ma vieille nourrice te remplacera. Tu peux avoir confiance en elle, n’est-ce pas, Pétronia ?

— Je me ferais couper la cuisse gauche pour vous rendre service à toi et à tes amies, dit la vieille Juive. »

Là-dessus elle jugea bon de montrer tout de suite son zèle.

« Maîtresse, dit-elle à Statilia, veux-tu que je t’enseigne un moyen de sauver ton fils ?

— Le sauver de quoi ?

— De la mort.

— De la mort ? Que dis-tu ? Est-ce qu’il est malade ? Voyons, parle, es-tu folle ?

— Il n’est pas malade, répliqua