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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/92

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LA SAISON

chargé de sa garde et qui l’attendait dans la cour en s’essuyant le front.

« Allons ! » fit Paulus en le précédant de son pas large, fier, sonore, qui écrasait les cailloux d’un bruit sec, comme une meule.

Vatinius le regarda s’éloigner en hochant la tête :

« Ah ! me dit-il à demi-voix, celui-là ne nous servira guère. Allons voir plutôt le jeune homme ! »

Vers le soir, Vatinius et moi sommes descendus du côté du port, aux bains des Néréides, dans une longue galerie sombre où nous vint une odeur lourde de peaux parfumées. Aux dernières marches de l’escalier obscur, le bassin nous