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MATHÉMATIQUES ET MATHÉMATICIENS

Hipparque (150 av. J.-C.) ou les Observations astronomiques.

Quand on réunit tout ce qu’il a inventé ou perfectionné, et qu’on songe au nombre de ses ouvrages, à la grande quantité de calculs qu’ils supposent, on trouve dans Hipparque un des hommes les plus étonnants de l’Antiquité, et le plus grand de tous dans les sciences qui ne sont pas purement spéculatives.

Delambre.

Ptolémée (150 ap. J.-C.) ou l’Astronomie géométrique.

L’édifice astronomique élevé par Ptolémée a subsisté pendant près de quatorze siècles ; aujourd’hui même qu’il est entièrement détruit, son Almageste… est un des plus précieux monuments de l’Antiquité.

Laplace.

Diophante (330 ap. J.-C.) ou l’Algèbre naissante.

On ne peut pas dire que l’Algèbre, même élémentaire, soit sortie constituée de ses mains, et cependant on ne peut nier qu’elle n’y ait pris un développement très remarquable.

M. Marie.

Viète (1540-1603) ou l’Algèbre en progrès.

C’est dans son ouvrage d’analyse, intitulé Isagoge in artem analyticam, que l’auteur expose pour la pre-