Page:Rebière - Mathématiques et mathématiciens.djvu/173

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L’analyse pure, c’est l’esprit du nombre s’aiguisant lui-même.

Je comparerai volontiers les lumières des mathématiques à ces pâles soleils du nord, sous lesquels on reste glacé… Ils ne font éclore que des fleurs sans parfum et des fruits sans saveur.

Dupanloup.

Une logique rigoureuse, la recherche et l’amour de la vérité pour elle-même, forment la partie morale des mathématiques, qui par là appartiennent essentiellement à l’école stoïque. Offrir à la jeunesse, au début de la vie, des applications utiles, des méthodes d’approximation, comme objet principal d’étude, c’est dénaturer le but de l’éducation et cela peut avoir de funestes résultats. Toutefois, il ne faut pas confondre cette rigueur avec la manie démonstrative, qui, se défiant du sens commun, enlève au lecteur toute spontanéité… Savoir ce qu’il ne faut pas dire est un art difficile, qu’on rencontre rarement

O. Terquerm.

L’idéal de l’amitié, c’est de se sentir un et de rester deux.

Mme Swetchine.

Celui qui compte dix amis, n’en a pas un.