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A UN APOSTAT.
I
Ainsi donc, rencontrant le Seigneur face à face,
Tu n’as rien rabattu de ta fatale audace !
L’humilité d’esprit fut trop haute pour toi.
Du père des chrétiens tu retires ta foi ;
Prêtre, vers son déclin recommençant la vie,
Tu meurs à ton Église et renais pour l’impie !
Et voilà que tes jours se vont choquer entr’eux
Comme des vents rivaux sous un ciel orageux.
L’orgueil du philosophe, en dévorant l’apôtre.
Fait ta vie en deux parts : l’une accusera l’autre.