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NOTES.

accompagna Râma dans son expédition contre Ceylan : mais M. Hamilton est persuadé que les Satyres de Bacchus étoient les Rakchasas de Sîva ; et le témoignage de Mégasthène prouve que les Indiens plaçoient le règne de Bacchus bien avant celui du célèbre monarque d’Ayodhyâ. Comme le règne de Râma est au moins à demi fabuleux, que la chronologie n’en est nullement certaine, je laisse à mes lecteurs le soin de décider cette question, et d’apprécier la justesse des rapprochement indiqués entre Bacchus et Râma. Voyez Plin. Hist. Natur. lib. VI, cap. 21 (XVII) ; Solin. Polyhist, cap. J2, p. 78 ; Arrian. Hist. Ind. pag. 528, ex edit. Blancardi ; Clem. Alex. Strom. pag. 194 (539 ex edit. Potter) ; Jablonski Pantheon Ægyptiorum, tom. I, pag. 295 ; Paulini à Sancto-Bartholomæo Systema Brahmanicum, p. 124-144.

(119) Râma, sixième incarnation de Vichnou. Voyez ma note 126, p, 283.

(120) Ourang-outang, اورچ اوتچ en malai [hommes des bois]. On les nomme en sanskrit, Marcada, Kabi, Plavanga : ils composent l’armée de Râma ou du jeune Bacchus, qui les conduisit dans Pile de Ceylan, sur la côte de Malabar, dans le royaume de Kichkinda ou Golconde, et dans le royaume de Népâl, &c. Voyez Musei Borgianï Codices manuscripti &c. pag. 259.

(121) Il est aisé de s’apercevoir que les Grecs ont confondu Pavan et son fils Hanouman en un seul personnage, qu’ils ont nommé Pan. Voyez ma note 118, ci-dessus, page 279.

(122) Vulgairement جيث tchéït, le dernier mois de l’année bengale. Voyez ma notea, tome II, page 372. La fête dont parle ici M. Jones est le Dourgâpoudjâ [adoration de la déesse de difficile accès], nommé aussi Bhesentipoudjâ [adoration finale], parce que c’est la dernière fête de l’année des Hindous, laquelle commence ordinairement le 11 avril. Cette fête précède leur carême. Selon M. Holwell, elle tombe le 7 de la nouvelle lune de mars, et continue le 8 et le 9 ; le dernier jour on jette l’image de la déesse dans le Gange. Cette déesse a une fête beaucoup plus solennelle pendant la nouvelle lune du mois de septembre. Voyez Holwell’s Interesting historical events &c. of Bengal, pag. 118, 137, 139-148, et ma note 109, ci-dessus, page 271.