Page:Recherches asiatiques, ou Mémoires de la Société établie au Bengale, tome 1.djvu/435

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
283
NOTES.

(123) De ce nombre, ajoute le P. Paulin de Saint-Barthélemi, est le Bàlaga-pourâna, ou Crichna-pourâna, dont le P. Marc à Tumba, savant missionnaire, a fait une traduction italienne, intitulée : Traduction interlinéaire du livre de Crichna [huitième incarnation], ou Lalee-pourâna. Ce poème étoit écrit dans le dialecte de la ville de Patnah. Voyez Musei Borgiani Codices manuscripti Avenses, Ptguani, Siamicij Malabarici, Indostani, &c. pag. 133.

(124) Voyez sur ce poète et sur son principal ouvrage, ma note, pag. 80-82.

(125) Voyez, sur Mérou et sur Naichada ou Nysa, mes notes précédentes, pag. 235 et 277.

(126) Ssoubah صوبه ou gouvernement de l’Inde, sur lequel on peut voir ma noteb ci-après, tome II, pag. 109 et 110. J’ajouterai ici que cette ville se nomme aussi Ayiôdia, Haud, Aud, Avod, Oudc ; mais son véritable nom est Ayodhya, c’est-à-dire, ville des combattans, sans doute à cause des exploits de Rama [Bacchus]. Elle est située au 26d 45′ de latitude nord, et au 82d de longitude, à une lieue de Fayz-âbâd, sur le bord méridional du Gagra ou Sardjou, qui se jette dans le Gange, un peu plus bas, vers le 26d de latitude, auprès de la ville de Tchiapra. Voyez Musci Borgiani Codices manuscripti Avenses, Peguani, Siamici, Malabarici, Indostani, &c. pag. 149.

(127) L’yôdjan est évalué neuf et douze milles anglois par M. Wilkins, ci-dessus, page 99 ; et plus de deux milles allemands, suivant M. Bayer. Voyez ma note 41, ci-dessus, page 237.

(128) Voyage aux Indes, &c. tome I.er, page 163, édit, in-4.°

(129) Cette assertion contredit mon opinion relativement à l’antiquité de Bouddha, que je crois antérieur au brahmanisme : mais ce n’est pas dans une note qu’on peut discuter un pareil point de critique ; j’espère pouvoir y revenir.

(130) Huitième âvatâr ou incarnation de la Divinité. On le regarde comme l’Apollon indien, parce qu’il passa une partie de ses jours à garder des troupeaux, et mena une vie pastorale, pour se soustraire aux poursuites et à la fureur du