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NOTES.

(163) مصري. On le nomme encore ainsi. Voyez l’Hindostanee Vocabulary de M. Gilchrist ; Calcutta, 1781 ; tome II, pag. 391 et 332, édit. in-4.°

(164) Seroit-ce là l’origine du mot latin miscere ! Ce ne seroit pas le seul mot commun à ces deux langues. Nous avons déjà vu la conformité de Janus avec Ganèś, divinité absolument inconnue aux Grecs.

(165) Ce drame a été traduit par M. Jones sous le titre de Sacontala, or the fatal Ring. Voyez mes notes, tome II, pages 184 et 403.

(166) C’est ce même prince dont parle M. Halhed dans la préface de sa Bengal Grammar. L’assertion de ce râdjah se trouve consignée page v de la préface de la Grammar of the Bengal language de M. Halhed, imprimée à Hougly au Bengale, en 1778, et qui n’est pas un des livres les moins rares de la nombreuse collection que j’ai formée sur l’Inde. « Ce prince prétendoit avoir en sa possession des livres sanskrits qui faisoient mention d’une communication anciennement subsistante entre l’Inde et l’Egypte ; les Égyptiens étoient constamment représentés comme les disciples et non comme les maîtres des Hindous. » Une connoissance plus approfondie des livres sanskrits que ne l’avoit M. Jones à l’époque où il composa cette dissertation, et le Mémoire de M. Wilford sur l’Égypte et sur le Nil, n.° III du tome III de ces Recherches, suffisent maintenant pour justifier l’assertion du râdjah, relativement au contenu de ses livres. Quant au titre de maîtres que réclament les Hindous envers les Égyptiens, nous croyons qu’il est très-possible de le leur disputer, et nous osons nous flatter de démontrer un jour que les uns et les autres ont puisé leurs sciences à une source commune.

(167) M. Sonnerat cite en effet, dans son Voyage aux Indes et à la Chine (t. Ier, p. 192, note a édit. in-4.°), une Dissertation de M. Schmidt sur une colonie égyptienne établie aux Indes ; dissertation couronnée, dit-il, par l’Académie des inscriptions. J’ai examiné avec la plus grande attention les sujets des dix prix remportés par M. Schmidt de Berne à l’Académie des inscriptions et belles-lettres ; je possède même quelques-uns des mémoires couronnés et imprimés depuis ( tous n’ont pas été publiés), et je puis affirmer que le sujet mentionné par M. Sonnerat n’est pas de ce nombre. Je ne relève cette légère inexactitude que pour éviter au lecteur des recherches superflues, et non point pour exercer