Son pieux fils, nommé Anăntă Vărmā à cause de sa renommée infinie, a agrandi le saint asile de nous, hommes contemplatifs, toujours zélés pour son bien, et occupés à le servir. Il l’a rendu fameux aussi long-temps que dureront la terre et le soleil, la lune et le ciel étoilé ; il a établi le sanctuaire de Kătyāyănī[1] dans cette caverne des merveilleuses montagnes de Viñdhyă[2].
Le saint prince a donné à Bhăvāni, à perpétuité, le village de .........[3] et son territoire montueux, dont les sommets élevés plongent dans l’ombre les rayons du soleil. Les eaux précieuses du Măhānădă[4] entraînent ses impuretés ; et il est rafraîchi par les eaux qui descendent des prïyăngoüs[5] et des băkoŭlăs[6] ondoyans de ses bosquets.
- ↑ Un des noms de Doŭrgā ou Bhăvânī.
- ↑ Nom de la chaîne de montagnes qui commence à Tchénâr.
- ↑ Le nom de ce village, composé de deux syllabes longues, manque dans l’original.
- ↑ Probablement le fleuve appelé Mahonah dans la carte du Béhâr méridional, du major Rennell.
- ↑ Probablement le tchampa, arbre très-connu dans l’Inde.
- ↑ Moulseri. — Nota. Il est fâcheux que M. Wilkins n’ait donné aucun renseignement sur le tchampa et sur le moulseri ; nous ne sommes pas en état de suppléer à son silence. (L-s.)
par imprudence. Ces accidens fréquemment répétés avoient inspiré au Gouvernement anglois le projet de bâtir une ville dans cet endroit ; mais le défaut absolu d’eau douce en a fait abandonner l’exécution. (L-s.)