consacré aux devoirs du gouvernement civil ; même quand son beau-fils Alaric périt de la main de Clovis à la bataille de Poitiers, Theodoric se contenta d’arrêter la puissance des Francs à Arles sans poursuivre son succès et de protéger son petit-fils en bas âge[1].
Cette carte, correspondant à l’époque de Clovis et de Theodoric, montre la diminution sensible qu’a subie l’Empire d’Orient sous l’action des Ostrogoths, de même que l’établissement des Bulgares dans un territoire soumis nominalement à Constantinople.
Le royaume des Visigoths a cédé une grande partie de son domaine aux Francs, les Alamans sont plus ou moins soumis à l’autorité de Clovis, les Lombards traversent le Danube et s’établissent en Pannonie, le courant qui entraîne les Saxons à travers la mer du Nord n’est point encore tari.
Le liséré de hachures et le grisé général sont employés au même usage que dans la carte n° 269.
Aussi ses contemporains à demi barbares, à demi policés, l’admirèrent-ils doublement, à la fois comme le conquérant ostrogoth et comme le Romain restaurateur des gloires du passé. La légende germanique
- ↑ Ed. Gibbon, Décadence et Chute de l’Empire romain ; John Ruskin, La Bible d’Amiens.