temples, de pyramides, de palais sculptés ; des routes nombreuses, construites d’après des procédés qui n’étaient point inférieurs à ceux des chaussées romaines et de nos voies à macadam, sont toujours utilisées entre les villes de marché, et les musées possèdent de remarquables statues, qui n’ont pas toutes la forme exagérée du type originaire des anciens Maya, avec leurs nez busqués et leurs fronts rejetés en arrière. Mais de tous les trésors de l’antique civilisation, les plus précieux sont les livres, ou toiles recouvertes de hiéroglyphes « calculiformes » que les savants d’Europe et d’Amérique s’occupent de leur mieux à déchiffrer, suivant des méthodes diverses et avec des résultats jusqu’à maintenant contradictoires, Ces documents précieux ont peut-être en réserve d’importantes découvertes sur la préhistoire des nations américaines.
Cl. Lippincott.
A l’est et au sud-est, les habitants de l’Amérique Centrale, à l’étroit dans leur ruban de terre serpentin, n’eurent pas les facilités nécessaires pour se développer en nations aussi puissantes que celles des Aztèques et des Maya. Cependant il n’est pas douteux que les frères des premiers, connus dans l’Amérique isthmique sous le nom de Pipil, et les Quichué