River, avait domestiqué l’animal, sinon pour l’agriculture, au moins pour la production de la viande et du lait. C’est le bison qui a frayé toutes les routes conduisant de l’Océan atlantique vers le Far West, en traversant montagnes et vallées suivant les lignes de moindre fatigue ; l’homme n’a fait que suivre les traces de l’animal, remplacées bientôt par celles de ses bêtes de somme, et maintenant par ses voies ferrées.
Maintenant, il n’y a plus de bison libre dans le Cis-Mississippi et l’on compte ceux qui existent au delà du grand fleuve. En 1900, le nombre de bisons américains se maintenait, il est vrai, mais non pas en des conditions de liberté : l’augmentation des animaux ne se faisait que dans des réserves tandis qu’il y avait diminution dans les plaines herbeuses[1].
Cl. J Kuhn, Paris.
Cependant, dans l’Amérique canadienne, près du Fort Résolution, au bord du grand lac de l’Esclave, le bison continue de prospérer[2]; il reste en cet endroit une réserve naturelle contenant trois troupeaux de cinq cents têtes que les agents de la Puissance promettent de défendre