céros est apprivoisé dans les monts Garro où on le fait paître en troupeaux ; çà et là le tapir rend des services à l’homme ; des bœufs musqués ont été transportés du nord du Groenland à la Suède boréale pour être employés au travail des champs.
Cl. J. Kuhn, Paris.
Du reste, quelle espèce n’a pas des facultés sociables que l’on pourrait considérablement développer avec un peu de sagacité et de bienveillance, et qui, par la suite, ne demanderait qu’à nous aider : moineaux de nos jardins publics, serpents de l’Inde, pythons du Dahomey, écureuils, souris, marmottes, araignées, perroquets, carpes, toutes ces bêtes se rapprochent de nous dès que nous leur faisons la moindre avance. Et notre cousin le singe, encore tout au plus considéré comme objet de curiosité ! On peut se demander parfois si l’animal ne s’est pas plutôt domestiqué l’homme que celui-ci n’a asservi la bête. Les procédés tyranniques des chiens et des chats sont bien connus, mais le manège du coucou indicateur de l’Afrique méridionale, conduisant l’indigène vers la ruche de miel sauvage et sachant qu’il en aura sa part, est un