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Page:Reclus - L'Homme et la Terre, tome VI, Librairie universelle, 1905.djvu/399

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libération des juifs

Nombre de ces Juifs, trop étroitement patriotes pour se sentir solidaires avec d’autres que les gens de leur race, ont même songé à se créer une vraie patrie matérielle, avec lois spéciales et frontières.

N° 583. Travaux de la Loire navigable.

De juillet 1904 à octobre 1907, les travaux effectués entre l’embouchure de la Maine et Montjean (24 kilomètres) ont assuré un chenal de 1,40 mètres de profondeur aux basses eaux, alors qu’il existait auparavant de nombreux seuils recouverts de quelques centimètres d’eau seulement. La pose des épis latéraux et le creusement du chenal, par le bras de la Guillemette passant devant Savennières, puis, en aval du pont du chemin de fer, par celui de Chalonnes, n’ont coûté que 1 160 000 francs. En aval de La Possonnière, le bras nord prenait 80 à 85 % du débit de la Loire, mais la présence sur le bras sud d’une mine de houille anthraciteuse et de fours à chaux ont forcé le bief navigable à suivre cette dernière voie.

Or, quel pays peut convenir pour devenir la patrie des Juifs si ce n’est la Judée, la « terre de Promission », où se dressa jadis le temple de Salomon et où chaque rocher, chaque terrasse d’oliviers, chaque fontaine porte un nom sacré. Il est vrai que cette terre sainte n’est point à leur disposition et que, pour y entrer, il faut en demander humblement l’autorisation à un maître étranger, à un homme de religion ennemie, mais qui sait ? ne