La vêture extérieure, remplaçant les ornements gravés sur la peau, devait, pour une forte part, rendre à l’homme le même service, celui de l’orner, de satisfaire sa vanité personnelle et de le signaler à l’admiration
canaque D’après une photographie.de la nouvelle-calédonie en costume de fête |
Si tel avait été réellement le mobile auquel obéit l’homme en couvrant son corps, pourquoi nombre de peuples primitifs, Australiens, Mincopi, Botocudo[3], montrent-ils leur nudité sans honte ? Et pourquoi chez tant de peuples, naguère chez les Juifs, tout récemment encore chez les Ethiopiens et les Galla, le grand trophée de guerre était-il la dépouille virile du guerrier ? Et surtout pourquoi d’autres sauvages
décorent-ils leurs formes naturelles de franges, de coquillages, de perles et de graines rouges, de verroteries, attirant ainsi l’attention au lieu de l’écarter ? Pourquoi les Canaques de la Nouvelle-Calédonie et autres insulaires mélanésiens, pourquoi les Cafres