renaît joyeusement. Quel bonheur dans les villages de l’antique Béarn, lorsque tous, du vieillard aux enfants, se réunissent dans les granges, pour « éperruquer » les épis de maïs, en écoutant les histoires de la vieille grand’mère ou les chants des jeunes filles !
Là où les terres sont divisées suivant leur nature, et où les champs cultivés sont devenus strictement des propriétés particulières, la communauté garde encore quelques droits collectifs sur les forêts ; les pâturages, et les terres sans valeur restent la propriété de tous. Même là où l’expropriation des pauvres a été complète, la tradition se maintient. Le lord anglais qui parcourt ses domaines d’Irlande comprend fort bien le sens caché du regard que lui lancent les paysans. La guerre se trouve donc par ses conséquences l’artisan le plus redoutable de l’inégalité entre les hommes. Un jeune guerrier, plus