pure. Une légende presque identique se raconte dans le Valais sur la vallée perdue que d’aucuns recherchent encore dans le massif du mont Rose[1].
1. Atlas et Hespérides de Maurétanie.
2. Hespérides du Bétis.
3. Canigou, puy de Brigue, monts sacrés.
4. Paradiso, mont sacré.
5. Mont Rose, vallée de délices.
6. Sierck, près Trêves, colline de l’Arche.
7. Brocken, mont de l’Arche.
8. Olympe de Thessalie, séjour des dieux.
9. Athos, mont sacré.
10. Ida, — —
11. Olympe de Bithynie, mont sacré.
12. Argée, mont sacré.
13. Syrie creuse, vallée de délices.
14. Hermon, mont sacré.
15. Horeb, mont sacré.
16. Sinaï, — —
17. Amenti (séjour des morts) et Hespérides de Cyrénaïque.
18. Kazbek, mont sacré.
19. Ararat, — —
20. Savalan, — —
21. Sehend, — —
22. Elvend, — —
23. Demavend, — —
24. Basse Chaldée, paradis terrestre.
25. Vallée de délices du Khôrassan.
26. Tagharma ou Mustagh-ata.
27 Sulaïman-dagh, monts sacrés.
Placés dans l’Iran ou dans l’Arménie par les habitants de la Mésopotamie, les paradis furent ensuite localisés dans le bassin de l’Euphrate par les Sémites occidentaux, et c’est un de ces jardins de la plaine qui, grâce aux livres sacrés des Juifs, a laissé son mirage le plus longuement poursuivi par l’imagination des hommes. Où se trouvait
- ↑ Javelle, Souvenirs d’un Alpiniste.
