de l’ouest à l’est : l’hellénisme avait pris son origine en Europe, d’où il envahit les îles et le littoral asiatique et pénétra même, par colonies compactes, jusque dans l’intérieur du pays ; en Cappadoce on voit, côte à côte, les descendants des Hellènes, des Iraniens et des Sémites.
Les mouvements du peuple des Hittites furent de beaucoup antérieurs à ceux des populations mentionnées sur cette carte, les Phéniciens exceptés, et ne sont pas indiqués ici. L’influence de cette nation se serait propagée du haut bassin du Kizil-Irmak, d’un côté vers le sud-ouest jusqu’à la mer Egée, de l’autre vers le sud-est, jusqu’en Syrie (voir pages 27-29).
M. W. Ramsay a trouvé en Phrygie de très nombreuses inscriptions hébraïques, surtout aux environs d’Akmania. Un autre tournoiement d’hommes avait entraîné des Galates, c’est-à-dire des Gaulois, frères des habitants de l’Europe extrême, jusque dans le cœur même de la péninsule d’Anatolie.
Quoique séparée des plaines sarmates par une mer tempétueuse,