nord par le défilé dans lequel s’engage le Pyramos, le Djihun de nos jours ; puis, après avoir franchi, dans la plaine, les lits changeants du Pyramos et du Sarus, il leur fallait attaquer la grande montagne pour atteindre par l’une ou l’autre gorge, en amont d’Adana ou de Tarsus, le passage de la Porte, et plus haut, par des chemins aisés, le seuil d’où l’on pouvait descendre sur le versant du nord : c’était comme la limite d’un monde[1].
De même l’amphithéâtre de la Pamphylie, tourné vers la haute mer, ne se rattachait aux autres districts de la presqu’île que par des chemins très âpres, et son rôle historique dans ses rapports avec les populations limitrophes était en conséquence presqu’entièrement annulé. D’ailleurs là, comme en Cilicie, vinrent s’établir des colons
- ↑ W.-M. Ramsay, Geographical Journal, octobre 1903, voir carte page 1.1