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Dussent à l’étranger l’asile d’un tombeau,
Et qu’on pût reprocher l’exil de sa poussière
À cette terre illustre, enfin hospitalière,
Qui s’honorait de son berceau.
 
La France avec respect accueillit la vieillesse
Du patriarche des guerriers ;
Un moment il parut retrouver sa jeunesse,
Assis sous nos jeunes lauriers.
Mais la mort l’attendait : ce monstre impitoyable
A rejoint à son fils ce vieillard vénérable,
Autrefois notre espoir, et toujours notre orgueil ;
Fier d’avoir renfermé cette race si belle,
Qui dût être éternelle,
Dans l’horreur d’un même cercueil.

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