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gloire de leurs ancêtres, et se mettoient sur leurs propres louanges : au
contraire ils rabaissoient autant qu’ils
pouvoient leur adversaire, et par leurs
discours ils lui faisoient perdre courage.
Quelques-uns avoient sur leurs boucliers des figures d’airain en bosse qui
représentaient des animaux, et qui
étoient travaillées avec beaucoup d’art.
Leurs casques aussi d’airan étoient surmontés de grands panaches pour se
faire remarquer davantage : les uns y
mettaient de véritables cornes d’animaux, d’autres des têtes d’oiseaux ou
des bêtes à quatre pieds. Ils se servoient
de trompettes qui rendoient un son
barbare et singulier, mais convenable
à la guerre. Polibe ajoute qu’outre le
son d’une infinité de trompettes, ils
faisoient tous ensemble des cris et des
hurlemens épouvantables. La plûpart
avoient des cuirasses de fer : au lieu
d’épées ils portaient de longues Spathes, qui leur pendoient sur la cuisse
droite par des chaînes de fer ou d’airain :
quelques-uns avoient par-dessus leurs
habits des baudriers d’or ou d’argent.
Ils se servoient aussi de certaines piques qu’ils appelloient lances, dont
le fer avoit une coudée ou plus de
longueur, et deux palmes de largeur. Tous ceux des premières cohortes avoient des colliers et des bracelets
d’or. Ils se servoient à la guerre de
leurs chiens et de ceux qu’ils faisoient
venir de la grande Bretagne. Leurs
femmes et leurs enfans traînés par des
chariots, les s ni voient dans leurs expéditions. Ils avoient coutume de mener avec eux grand nombre de chariots et beaucoup de bagage. A l’armée ils s’asseioient sur des bottes de
paille ou sur des fascines. Les soldats
Gaulois étoient destinés à garder les
Grands : Decimus Brutus, Général des
Romains, et Bérénice femme d’Antiochus Roi de Syrie se faisoient garder
par eux. Auguste en donna quatre cens
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