'-■’■•"■’siir"’.t "IW PRÆFATIO. CXX auUnt qu’il a été possible : oe qui n’étoit pas une petite entreprise, parce que ces lettres de personnes privées ne portant aucune^date, il a fallu la trouver par des synchronismes. Nous mettons à la tete des lettres des souverains Pontifes, leurs gestes et voyages, comme des secours indispensables pour en trouver la date. Ces lettres ne portant ordinairement d’autre date que celle du lieu et du jour, il étoit nécessaire, pour trouver l’année, de savoir en quelle année et en quel mois tel Pape étoit à Rome ou ailleurs. Pour y parvenir, nous rapportons, année par année, le texte d’un ou de plusieurs historiens ; et ce qu’ils rie disent j)as, nous le suppléons dans les notes par d’autres citations. Par ce moyen, nous avons paré à ce que cette espèce de hors-d’œuvre ne fiit pas trop étendu. Nous croyons cependant que ce n’est pas tout-à-fait un hors-d’œuvre, ni une chose étrangère à notre travail, puisqu’à-peu-près tous les Papes de ces temps-là firent quelque séjour, plus ou moins long, en Fran^ : tels furent Urbain II, Paschal II, *^lase II, Calixte II , Innocent II , Eugène 111 , et Alexandre III. ’ CLXVIII. Sur ce plan, après avoir dressé les gestes d’Alexandre II, qui tint le siège de Rome depuis l’année 1061 jusqu’à 1073, nous donnons vingt-quatre de ses lettres, presque toutes adressées à (iervais, archevêque de Reims. Nous aurions pu en ajouter d’autres, s’il entroit dans notre plan (le recueillir les lettres décrétales des Papes, cést-à-dire. celles qui concernent les dogmes, ia morale et la discipline ecclésiastique, ou les bulles )oriaiii concespon de privilèges aux églises. Mais es décrétales (Içivent être renvoyées à la colleclion de I). Pierre Constant, si jamais on la cdhimiie ; nous réservons les bulles pour la collection des chartes et diplômes, qui a été commencée (>ar M. (le Bréijuigny : nous n’avons pris pour nous que les brefs apostoliques, dans lesquels ils donnent des décisions, ou de leur propre mouvement, ou sur des plaintes à eux portées, lorsqu’il est question d’établir de noqveaux évéchés, de rejeter ou de confirmer les élections aux prélalures, de rapréler à leur devoir les personnes constituées en digiùtés, etc. Nous avons suivi le même plan pour le choix des lettres des autres Papes successeurs d Alexandre II. CLXIX. Quoique les lettres de Grégoire VII ÇLXIX. .Etsi Gregorii VU fuit moliminis, quippe, cùm chronieis. notis destituUe sint privatorum hominum illius «vi epistoUe, rts es synchronismis æstimanda fuit. Literis Romanorum Pontificum præmittimus eorumdem gesta et itinera, tamquam adminicula ad investigandum cujusque epistolx tempus. Cùm enim prmter locum et diem nullum plerùmque alium signatum habeant tempopis characterem, operm pretium fuit nosse quo anno, et qud anni tempestate , Romm vel alihi versati fuerint Romani Pontifees. Id ut assequeremur, descripto per annorum seriem unius aut plurium historicorum contextu, cætera quæ illi minùs habent, ex aliis documentis supplevimus in notis. Atque hâc ratione cautum est, ne res quæ quasi t parergon censeri potest, nimiam in molem accresceret : quamquam haud omnino alienum instituto nostro rvqi nos agere arbitramur , quippe omnes penè illius ævi Pontifices Romani moram aliquam in Fronda fecere,’ Vrbanus H, Paschalis item II, Gelasius //, Calixtus //, Innocentius //, Eugenius quoque III, et Alexander lll. CLXVIII. Itaque descriptis ■ 3/exan- Opsta rt ppisdri II, qui l’rbis pohtificaium gwit ab annotAlexan- 1061 usque ad an. 1073, gestis, epistolas ejust’ 24 damus, omnes ferè ad 6’ercasium Remen- ’’ sem archiepiscopum scripUis. P/ures quidem congerere potuissemus, si essel instituti nostri decretales epistolas quce fidem, mores et ecclesiasticam disciplinam spectant, colligere, vel bullata diplomaia quæ privilégia ecclesiis concessa continenl. Verùm decretales epislolps ad collectionem D. Petri Coustant, si quando ei denuo iusudabitur, amandavimus ; bullata quoque diplomata collectioni charlarum, quam féliciter incœpil r. cl. D. de Bréquigny, reservavimus ; nec quidquam nobis vindicavimus præter frrceta a/mtolica , quibus , sive molu proprio, siveob perlatam ad eôs i/verimoniam, jus dicunt : cujus modi sunt rescnpta pro insliliiFndis episcopatibus, arcendis sive confirmandis eleclis eeclesiarum prœsulibus, corrigendis delinquentibus, maxirnè Principibus viris, etc. Quod de sequenlium quoque Bornanonim Pontificum literis dictum volumus. .tGf»Utcl CIHS-Itlerœ circa toi* Cregerit
