Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/13

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quitus episcopi eonsetUireticUeitttfmàiMSewm eorum sufpragium mquipamuttur eoilêetiàni pairum. Ibi Reget ei Prineipti iiUtrdieH’ et excommmicalionû pcenR «mm jiuKeio plectebanlur : quod ewperlut est nontetikl Pkilipput I, et de Thoma de Maria, Codieiaeenti lopareha, testaturSugerius, cujut à mibitverba UI,p. 43. referri postulat hic tocus. Ait enim ; sCumte- >> deret Belvaei gnmali convmUu Gallicana » ecclesia, venerabilis saneUe Bomanæ eecle- ■ sia legatus, Cono Preenestinus epitcopus, » innumerarum pulKhtsmolestiâquerelarum, • divexationum ejus fyrannidem muerone B. Pétri, anathemate seiliert gmerali, • deiruncans, cinguluon miiitarem ei licèt • abseiiti drcinxit, ab omni honore tam- . qiiam sceleratum, infamatum, chritHani I noniinis inimicum, omnium judicio de- • ponit. • Jam verd si de privilegiis d Itoniaun ecclesia concessis, qua multa cohceil’ lxtnlur , res apebatur, conlrovertias soli ilrfinicbant ’egati, vel cas Romam perferri .siiirbant. l’no verbe, omnia per ipsos, et sine ipsis ni h il prnè agebatur.

’J. /(/ jiiijum, quod à se constanter amotiaaimèto- In hanlur ’ Ànglia Reges, patienlissimè porinh’inl Franci. Fréquentés quidem legimus I norurn cordulorum querelas, legalorum luxunpparatum modù tncusantium, modà

h’tpîÊla tnbutorum onera, proçuraliones, cvite^nes, el alia idgenus deploranlium, qua ercad^ legahonum • abusas, ünus Ivo Carnoirr’sis tpsam usurjtatam aucloritatem impugnnre misiis est, modeste tamen , scribms ad Hiu/onrrn Lugdunensem arrhiepiscopum episl. (’,() at’aciiim est ul imperaslis, el manus à I cim.srcrntione Senonensis electi continuimus, > et lihrns resiras fier comprovinciales episco- > ),os pro ofiostoliea aucloritatis obedientia I ihir.i iiiius. Peiendo itaque consulimus et > ( oiisiitrndn fielimus discrelionem vestram , t lit parciiis de cætero nos apostulicæ obe- . dienti.e vinrulis adstringatis, ne huniens nostris iniiiortabilia im|>onendo in . iiioliedieoliam labi, prohibente aliquâ im- • |)o.isibilitate Tel imperanle aliquâ neces- • sitale, facialis. » Et post paura : tCùmea • qiia ontiquilas sanxit, consuetudo servavit, • el rrnerabilium aiictoritas Pa/rum sacrata • frmarit, prtMit viillis, minuilis aut uiulalis : attcndere débet prudenlia vestra • quid soliiti eorum quibus per omnia prodesse • dehelis , eonferatis ; vel quibus ohedienlia • fiotnis sil ejchibenda, an illis sanctis Pai > liibus qui adhuc nobis in scriplis suis • liepiuntur, an vobis, quibus nihil est aliud ■ i :rofKisitum, nisi priorum sequi el honorare • l eshytii.ti Inepistola quoque : •Atten- • dal rrgo discrelio vestra, utrùm hoc ila fieri i> titrai ; el SI lierai, utrùm expédiai, ne I) forte odisse et detreclare incipiant jugum

!> vestrum, quos vultis habere subjectos,

• dum luK exempio suo se intellexerint t jure esse pnvandos. » Non tamen ea mens erat Ironi, ut legalionrs omnino aboUrmtur ; M. p

otMidles étoient promulgués ; et si quelque article épronvelt de r<^positloB de la part des évéqdes, im en rëeervolent u connoiieence an saint-uége, leur soSirage étant snffiaant pour contre-balanrer l’opinioa de l’aMemUéF. C*est en leur nom que lea Rom et leé Prhtoea étoiràt frappée d’excommunication et d’intenht, comme l’éprouva souvent Philippe I.", et oomme fcdit fortnmieinent de Thomas de wrie, rire de Coud, l’abbé Suger, dont il est bon de rapporter id les jMroks : Uans l’assema blée générale de l’église GalIicaDe, qui fut tenue > à Beauvais (en 1114), le légat Conon, évéque • de Paiestrine, l’ayant frappé du glaive de saint • pierre, c’est-à-dire, d’un anathème général pour > le punir de ses cruautés inouies, lui ôta, qtioi- > qii il fût absent, la ceinture militaire, le priva » de tous ses titres d’honneur, et le déclara infâme, a de l’avis de toute l’assemblée, • S’il étoit question de privilèges accordés par le saint-siège ( et le nombre en étoit considérable), la connoissanre leur en étoit exclusivement réservée, ou bien ils permeltoient tout au plus qu’on se pourvût en cour de Rome. En un mot, tout se faisoit par eux, et presque rien ne sc faisoit sans eux. 9.tLes François supportoienl trés-patiemment ce joug, auquel les Rois d’Angleterre tâchoient, tant qu’ils pouvoicnt, de soustraire leurs états. Nous trouvons, à la vérité,en France, des plaintes fréquentes de la part des gens de bien, qm Utiilôt accusent le luxe immodéré des légats, tantôt déplorent amèrement les contributions qu’ils étoient forcés d’.icquilter, sans compter les procurations, les voitures et autres exactions de ce genre ; m.nsce n’éloit que l’abus deslégations. Ives de Chartres est le seul qui ait osé attaquer la trop gr-ande autorité des légats comme une usurpation, mais ce|>endant avec beaucôbp de ménagement. C’est ainsi qu’écrivant à Hugues, archevêque de Lyon, il dit, épit. CO : • Pour vous obéir, et par respect pour l’autorité » apostolique, je me suis abstenu de donni r la » consécration à l’élu de Sens, et j’ai adressé vos • lettres aux évéques de la province. Je vous prie • el vous conseille fort d’être plus réservé à l’ave- • nir, lorsque vous aurez des ordres ajxistoliqnes » à nous faire passer, de crainte que par l’impo.’^stbi- • lité de les executer, ou pour d’autres raisons, nous • ne tombions dans la dé.sohéissance. • Et plus bas ; » dcant de changer ou d’altérer, éi vol/e gré, la disri- • pline établie par l’anliquité, que l’usageyet l’autorité « des Pères ont cimentée, vous devriez examiner • quel bien il peut en résulter pour le salut des • ames, et si nous ne devons pas obéir aux saints • Pères, qui nous parlent dans leurs écrits, plutôt » qu’à vuus, qui sans doute n’avez pas d’autre inten- ■ lion que de marcher sur les traces des anciens. • Et encore dans la lettre t)1 : u Examinez, s’il vous » plait, en bouline discret, si ce que vous ordonnez • est licite ; et si cela est ainsi, examirez encore s’il » est expédient de le faire. Sans cela, vous rendrez • odieux le joug auquel vous voulez nous soumettre, » lorsqu’on verra, par cet exemple, que vous ne cherchez qu’à nous dépouiller de nos droits. • C.e n’est pas qn’lves de Cliartres désapprouvât entièrement les légations ; niais il aiiroit désiré que ces commissions fussent confiées à des François résidant en

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