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IVtlJ

PRÆFATia

Palbertoa

Carnotensis

epésc.

T.

448.

muUis eo» et ituignibu» d Bomam» Panti- /kibm eaxrnato» fuisse privile^is, non «m« grandi episcopalis aucloritatis detrimento. Onde grave* ilia de eoDemplionibu* monaehorum iiles, qua sokvHs xi et xn> variis m conduis et in Bomana àgitala sunt euria, quoque ad hoc usque tempora noois dissidiis oecasionem prcebuere. Quid de his privilegiis et eçvemptionibus senserint pracipui et celeberrimi avi itlius viri, hk reprasentare instituto nostro alienum non arbitramur. 27.tDe ditiidio FlOriacentium abbatum et episcoporum Aurelianensium (de quo vide Abboni* apologrlieum ad Hugonem et Robertum Reges) coiuultus Fulbertus Carnotensis episcopus, Fulcotii Aureüanensi episcopo rescripsil epist. 41 : • Drfentores legum paucos, a impugnatores verô pluref esse videtis. Quin • etiam dominutnosler Rex, rut summum jus- • titia caput incumbil, perfidid tnalorum sic • cireumventiu est, ul ad prœsens neque se • vindicare, neque nos, ut oporlet, adjuvare • pravaleat. Son hac idcirco dixerim ut • forliludinem animi vestri frangere velim,sed » uC sand discrrlione causam vrstram traelare • memineritis. lyilur, si abbas S. Benedicti • de vestro roiitemptu culpam suam recogno- • vent, et illam deinceps subjectionem pro- • miscril quæ vobis caiiotiicé debelur, hortor • et siiaJeo ut reci/tialit ; sacramcnia verô el • calera quæ ad mundanatn Icgem pertinent, a proplcr amorem Regis dommimissa faciatis, a ut religioncm magis quàm sxcularem am- • bilionem seciüri vos cogmsrat. At si abbas s in tanlam sitpcrbiam inlumuerit ut ipsam • quoque subjectionem canonicam vobis dero- • gare conicndat, supcrbiæ, eut non pareil • Deus, Dei scrvus quomodo parcat, nescio. » Ubi vides quæ ab àbbaiibus exigere soliti eranl episcopi, canonicam subjectionem, et, more mundi rectorum, sacramenla fidelilatis, Ad Gauslinum verù Floriacensem abbatem, qui Abboni successcrat, isla rescripsit Fulbertus, epist. 72 ; « Præsul Aurclianensis, qui vos ex- • communicavit, cocpiscopos suos idem facerc » poscil. Al ego, correctionis vcstranon cxpers, • IU kal. oclobns ei respcclum dedi. Vnde a nunc, frater, commoneo ut gradus humiiilalis iulcrim el usque ad terlium rclegcns, • episcopo vestro subjiciamini, sicul decet ; ■ aut si cobis non ita faciendum esse videtur, » cur fieri non dcpcal, raiionem nobis inlimare » non pigcat. Ego enim neque Icgcm, neque a modum raliocinalionis invenirc possum, qui • vosabjugo subjectionis hujus absolcat. Al • si quis atlus, præler vos, invenisse fatcatur, • novum ilium rhetorem de caelo magis. eeci- • diue quàm descendisse ercdiderim. Vivite. » A> quis CM seducal inanibus verbis. Yalete. » Quibus ex Fulberti responsis manifestum est intolitas ealenus fuisse monachorum exemptinnes, quibus ab episcoporum jurit-Bpiacopi Re-tomninotimmunes te illi luebanlur. ■àaannolUB 28. V igente Ctuniaceruium tapius de-Bon

  • »sqaù, eù4 etiw episcopis Matisconentibus lite d»

Ibid.

et nombreux privitêgee de la part de» aouveraina Pontifis, iraiaiioR lans pr^uaice de raotorité des évéques.De là tant de procès en matière d’exemption, qui, dan* les xi* et xn* rièclea, furent portés 11 la décision des conciles etele la cour de Rome, et qui jusqu’à nos jours n’ont ps cessé de faire naître de nouveUM contestations. NouS croyons qu’il n’est pas étran^rau sujet que nous traitons, de rappler ici queUe fui I opinion des grands hommes de ce temp-là sur ces sortes de piviléges.t’

27. L evéque d’Orléans contestoit à l’abbaye de Saint-BenoÜ-sur-Loireson exemption.Siirquoi l’on peut voir l’aplogie que présenta à lingues Capt et au Roi Robert, Abbon, abbé de Fleuri. Fulbert, évéque de (Chartres, consulté sur cette contestation,répnd dans sa lettre 41 *,à Foulques, évéque d’Orléans : ■ Vous voyez qu’il se trouve » beaucoup de monde pour porter atteinte aux ^ • lois,etlrès-peiipoiirlesdéfendre.l)epius,le Roi • à quiilapparlientderendre lajusticeen dernier » ressort,est tellement circonvenu par la prfidie • des mccfaans,que pour le présent il ne put ni • venger se.s droits,ni vous être d’aucun secours. • Je ne dis pas ceci pur vous décourager, mais • p>ur vous engagera transigerprudemnient dans . celte affaire.Si l’abbéde Fleuriavoiie qu’il a eu • tort de ue pas reconnoilre votre aulurilé, et si » d’ailleurs il consent de promettre la siibordina- • tion qui vous est due par lescanons, je vous ext horle à recevoir, pur complaire au Roi, sa » soumission, sans exiger les sermens que la loi » mondaine autorip, afin qu’on voie que vous • agissez par des’^motifs de religion plutôt que • pr ambition.5Iais si l’abbi ; est si entiché de sa ■ dignité, qu’il vous refuse même la soumission • canonique,je ne vois ps purqiioi un serviteur • dei lieu épargneroit un orgueil que Dieu punit.» On voit pr-la que les évêques exigeoient deux choses des abbés : l’obéissance canonique, et le serment de fidélité, a Va manière des seigneursde fief. Ecrivant ensuite à GauzKn, qui avoit succède à Abboii,Fulbert lui dil,èpit.7‘i ; • L’évéque d’Or- • léans,qura lancé contre vous une excommuni- ■ cation, a écrit aux évéques de la province d’en » faireautant. Mais, dansfespéranceque vous vous • corrigerez, je lui ai demandé du répit jusqu’à la » fin de septembre. Je vous exhorte à re ire le • cliapiire de votre règle qui traite des degrés de > rbumilité, afin que vous n’ayez point de peine » à vous’Soumettre à votre psteur. Si vous avez • des raisons pur ne pas le taire, je vous prie de » melesfaireconnoitre.Quant àmoi, je ne trouve • psiaplus ptite raison qui puisse vousdispnser ■ de celte soumission.S’ilyaquelqu’un, autreque • vous,qui se flatte d’avoir trouvé quelque bonne » raison, il faut que ce rhéteur soit tombé tout-à- > ccHipduciel. • Il semble qu’on put conclurede ces dernières’proies de Fulbert.qu’ilregardoitla prétention des moi nés,d être en tièrenient exempts de la juridiction des évéques^ comme une chose nouvelle et loul-à-fait insolite. 28. L’an 1119, fut priée au concile de Reims la contestation qui avoit été tant de fois décidée L