Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/24

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FRÆFATIO.

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cotre le« abbés de Cluni ellcsévétiaea delMcon. au sujet de reiemption.Opdefie vifil rapporte la harangueque prononça le cardinal Jeun oeCréuM, pur U (kèieoM de* Clunistes, et dn droit du Pap d’accorder dea raemptions. • Comineileat jiMie, » dit-ü, que le Pap écoule voa plaintet,et qu’il • a’oocuptousleéjourfldevMbewHnacoiDnieun • boopère, il e*t juste aussi qu’il ait dans vosdio-. » cèses quelque propriété, et qu’il pisse dtsposer, toit par ton propre choix, toit par Fo/frando » det fiililèt, d’une ^ise, d’une maison ou de • toute autre possession. » O principe ayant été admis sans contradiction, il continua ainsi : • H y • a plus de deux cents ans que l’abbaye de Cluni a est fondée ; el dés son origine elle a été donnée s au souverain Pontife, qui l’a gratifiée d’utiles » pvilégps dans un synode Romain, en présence s d’une nuiliitude-de témoins de tout grade. Cela ■ est certain, et les chartes en font toi...,. Puis ■ donc qüe l’abbaye de Cluni n’est sbnmisequ’au > Pap, et qu’elle est sous la protection spéciale » de celui qui, de droit divin, est au-dessus de tout » tes autres sur la terre, l’église Romaine renouvelle de pins fort les privilèges de Cluni, et • défend, au nom de Dieu, à tous les enfans de > l’église, d’attenter à son ancienne liberté, de la » dépoiiillerdesbiens qu’elle a pssédésaulrefois, » et de la grever de nouvelle exactions. » Orderic observe, en finissant, que plusieui’s prélats de l’as.<iemblée ne purent entendre ce discours sans trouble et sans murmure -, et quoiqu’ils n’osassent pas s’opposer oitverlemenl aux ordres du Pape, articulés par la bouche du cardinal, ils ne donnèrent pas non plus leur consentement. 11 est clair que les évêques de France voyoieot avec cbagrin la clientèle des Papess’accrnitre pr l’exemption des moines, dont ils devoient être naturellement les psieurs.

» non auderent, concessa sunt. » Liquel igitur Gallicanos episcopos impatienter tulisse Romani Pontificis clicnletam eccemptione monachorum augcri, tuosque sibi subirahi parochianos. 29.tMais écoutons S. Bernard, écrivant, sur le 29. Sed audiendus ea de re S. Bernardus, même sujet, à Eugène III : « Ce début vous sur-, ad Eugenium III scribens : •> Miruris quor- > pen.t, ne sachant ps où j’en veux venir. Je tsnmtmimie ceMoUi, resanno Hi9ad eottei-Uum Rmento perkda est. Ibi, êcste Orderico VUM,lib.XU,p. 862, Jtmmes Cremensu pro Cttmiaeeiùâm* et auetorital» Romam Pontifids verba feeit inkustc modum : c Sieut T.XO,g.7» > juahm eu sd dominsu Papa elamaret 9 vmlrmtotartn audiat, vabitque ttetU patar a /un* sine fietione amnimodis suhoeniat, s lalique vobis obsequi famulalu non semai • quolidie debeat ; ticniminmi decet ac justum 9 Mut ipte idom in paroékitt veslris aliquid » proprieiatispossideat, ecclesiamque seu dornui », vel aliquam potsessionem, suâ eleo- ■ tione, sive fidelium oblatione, hberam Aa- 9 beat. 9 Potiquam ab omnibus hoc gratanter concessum est, amtequenler Joannes adjeeit : « Dueenti el eo ampliù* anni sunt, » ex’quo Cluniaeensi* ecclesia fitndala est, 9 U ab ipio primordio fundalionit sua » Romano Pappe donala est, à quo utilibus privilegiis in Romana sgnodo coram multis arbilrit diversa dignitatis evidenler insignita est. Ratum est, et in charlis insertum legenlibu* liquidà pakscil... Igitur cùm Cluniaeensi* abbatia soli Papa suhjieialur, cl ille qui, prsecipiente Doiniiin, in terris supr oniiiesesl, ipsam patrocinetur ; Romana aucloritas Cluniacensium privilégia corroborai, el in virtule Deiomnibus rcclcsiœ filiis imperat, ne quis cos tcmerè prisliiià tibcrtate privet, nec f>os.< :cssionibus olim habitis spoliet, nec iruolitis exactionibus prægravct. » Subdit tamen Ordericus : Hæc Joanne dicente, pl.ires prae.siiiuin et aliorum qui confines illis erant, tiimiiltiiati sunt, nec ea quic pr canlinalem constanter édita sunt, qiiamvis aprlè contradicere jus.sionibus Pap* ■S Bemardui.

/> CoasiJer.

In.lll.caf.ti.

» prie des plaintes des églises qui raurmurent tout » nas. Elles se plaignent qu’on les mutile : il en » est pu qui n’éprouvent ou ne redoutent un p- • reil traitement.On soustrait lat abbés à la juridiction des évéques, les évéques à celle des s archevêques, et ceux-ci à U juridiction du p- > triarche ou du primat.Ce procédé vous proit-il > bien louable ?croyex-vousqu’Jsoit pssibledele » justifier ? Enagissanide la sorte, vous prouvezsans • doute que vous avez la plénitude du pouvoir, » mais non put-étrecelleoela justice. Vous faites > cela parceque vous lepouvez impunément ; mais X vous est-il prmis de le faire ? Vous êtes établi I pour conserver à chacun le rang et les honneurs » qui lui sont dus, et non pour tes lui envier... » Etes-vous plus que votre Maître, qui dit, Je • ne suis pas venu pour faire ma votenlé ? 11 n’y a pas » moins de bassesse que d’orgueif à se conduire • arbitrairement, et plutôt pr instinct que pr > raison.S’il est honteux àun être raisonnable de » vivre à la manière des brutes,qui ne seroil choqué de vous voir dégrader jusqu’à ce pint la sùm hiee, ignarus usque adhuc quid dicrrc velim. Murmiir loquor et qucrimoniam ecclcsiarum. Truncari se clamitanl ne dcmcmbrari : vel tiullæ, vel paiicæ admodum sunt, quæ plagam istam non do/eanl, autF non liincànt. Quxris quam ? Sublrahuntur abbalcs episcopis, episcopi archirpiscopis, archicpiseopi patriarchis et primalibus. Ronane spccies h ec ? .Uirum si exeusari queal vel opus Sic faclitando probatis vos habere plenitudincin potcstatis, sed juslitiœ forlè non ila. Faciti.% hoc, quia fioleslis ; sed utrùm et debealis, qiiæsiio est. Honorum ac dqpiilatum gradus et ordines qiiibusque suos servare positi esti.<i, non incidcret Tune major Domino tiio, qui ait, Son Joao. n, sR vent facere vuluntatem meam ? Quamquam non minùs dejerli quàm elali animi est veluti raliotiisexpcrtcm,non pro ratione, sed pro iibilu agcrc ; nec jiidicio agi, sed appctitu, Quid tam bestiale ? cl si indignum cuivis utcnti ralionc viccrcul /tenis, quis in le redore omnium tanlam conlumeliam c »j