Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/53

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IV r.

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PRÆFATIO.

fcederatos sibi Vizeliacetuet ineolas el Matem yizeliacemetn agiUxtam, ad audien-

tiatn curiæ tua apud Moretum el Altiuio-T. Xll, p.326 dorum, evocarit. Decennio pàM, cùm agitata te i«i. rursu§,controversia Romani Pontificis aueloritate, cui abtque ullo medio tubdita erat Vi%eliacentis eccletia, sedari nequaquam potuittel, ad eam Rex auctoritate tud^ dirimendam

aggreuusest. Ac primà quidem Nivemensit Cornet jurit illam eue regii negavil, mùsit Ubid. p. 336. ob illo nuncüs retponden* : De tnonasterio Vizeliacensi feci aicut de rnpo, nec quippiam ex hoc facto Régi debeo. Quia nimirum advocatu* eralmoruuterii. Atilli .-Immo, inquiunt, debes de excessu perpetralo in feudo Régis. Cuactut tamen Cornes stetil sc Regis curia Senonit, ac deinde Moreli, ubi agitata in Regis prasentia fuit conlroversia cum ils rerum ac verborum circumstanliis, quas videre est in Historia Vizeliacensi. Prœctpuas lanlùm ad rem noslram facientes Aie nolabimus. Dicebat Rex : « Si de feodo

» meo liabet jus illud quod sibi vindicat, » ergo pi’iùs debuerat nijlbi clamorem fa- . cere ue injuria feodi mei, quàm monaehos de suo monasterio expulisset.... • interrogavit ergo Rex Comitem utrùm sta- • ret romimilioni prolocuta à Comité Uenrico ’ [7rerp ;/»(J apud Au/i.«iWeru»n ? Respon-Ibid. p. 340. ’t ;tNullum penitùs verbum feci .-h compositionis cxiip t’omite Henrico. El ’y ail Re.r : Eq’uidem sîcr oudieram, sicut > (lixi. Sed quantum ad hæc, vide quid

» mei gratià facturus sis. At ille : Tui, ait, )) gratià quotl potero faciam, sed de jure >• meo niinqu.’im compromittam. Indigtialus Re.r ait : Abbas, qui nullo jure mihi » tenetiir obnoxius, de jùre proprio sese > siibmittit, et sententiæ meæ totum se • exponit : et tu, qui jure proprii bominii » iiiilii leueris, suspeclum me dominum « tuum habes, atque eonsilio meo stare

B (letrectas !... Intérim auctoritate regià I) iiiterihco tibi, ne amodo monasterium B Vi/.eliaci, aut homines seu possessiones B ad illiid (HTtinentes, infestare præsumas ; ■ sciens in injuriani coronæ regni redun- . dare quulquid denuo mah eidem monas-

" teno leçons. Si quid autem babes adver-Ibid. p. 337.

a’éloit élevé entre l’abbé de Vézelai et le Comte deNevers, qui soutenoit les habitans du lieu dans leur révolte. Dix ans après ; la même contestation n’ayant pu être apaisée par l’autorité du souverain Pontife, de qui dépeodoit immédiatement le monastère de Véralai, Louis-le-Jeune entreprit de la décider par son autorité. Et d’abord le Comte de Nevers prétendit ’ oue le Roi n’avoit rien à voir dans cette affaire. Il répondit aux envoyés du Rm, qu’il avait disposé de ce monastère comme de son bien propre, parce t^u’U en étoit l’avoué, et qu’il n’avoit pas de compte a rendre au Roi. Les envoyés répligèrent qu’il devoit répondre des excès commis dans (e fief du Roi. En conséquence, il fut forcé de comparoitre à la cour du Roi à Sens et à Moret, où l’affaire fut plaidée en présence du Roi, avec les circonstances qu’on peut lire dans l’Histoire de Vézelai. Nous n’eu rapporterons que les principales, qui viennent à l’appui de la thèse que nous soutenons. I.e Roi disoit : Si le Comte de Nevers lient de moi le droit qu’il s’arroge sur le monastère, il aurait dû, avant d’expulser les moines, porter plainte d mon tribunal du tort qu’on faisoit à mon fief. 11 demanda donc au Comte s’il vouloit s’en tenir à l’accommodement qui avoit été fait à Auxerre par l’entremise de Henri, Comte de Champgne. Le Comte de Nevers nia qu’il eût été question d’aucun accommodemeiit avec le Comte Henri. Le Roi voulut bien l’en croire, et lui proposa de faire quelque chose pour l’amour de lui. Je ferai, dit le Comte , tout ce que je pourrai pour vous faire plaisir ; mais je ne mettrai jamais mon droit en compromis. I.C Roi, choqué de cette réponse, lui dit ; L’abbé, qui ne relève point de moi, veut bien s’en rapporter à ma décision ; et vous, qui êtes mon vassal, vous vous méfiez de votre suzerain, et ne voulez pas vous en rapporter d mon conseil ! Je vous défends d’inquiéter ci l’avenir les moines de Vézelai, dans leurs hommes ou dans leurs possessions. Sachez que je regarderai comme des atteintes portées à ma couronne tout le mal que vous leur ferez. Si vous avez d vous plaindre de l’abbé, il est ici pour répondre en justice. L’abbé s’étant avancé pour demanderque l’affaire fût jugée, le Roi lui répondit qu’il ne convenoit pas à la clémence royale de livrer au jugement de la cour le Comte, puisqu’il ne l’avoit fait venir que pour un acoomuiodement. Mais sot.ffrez , dit-il , qu’il s’en aille, el ensuite je i-ous ajournerai l’un el l’autre â venir plaider. Les hostilités ayant recommencé de rjii. U» el ter Ijngonil el CaMellioni. et alibi mullotiena. I»te ctiam Dux, qui prjeacns est, jilacitaïil II)t«lomo mra kernel et bit.

Et œrra* dux. Obamoréin, inquit, factum est An U.M ariK-urUi. .Non ob kiMrcm tautùm, aed ob reverentiam domini et dcbilum bominii. Ilis iliciis, iium e»i ail jkidkimn :taed judices de judicio alium diem quxsienint. El nos praeliximus aliuiii dicui. E(iiacopus venit ; Dux rominendavit. lierum dixlirons alium diem. Episcopus vcoil : Dux riirsus iximmrndjvit. Dedimilt et teftiuro. Episcopus venit :tDux vcnirc contempsit. Ilabito ailluic consilio, nui., mm noslruio miaiiinua ^d Durem, qui eum relient incoliimcm et equitantem, et ijisi nominavil qiiarliim diem : ad quem venit episunpus ; aed Dux non venions suum misit nuucium, qui in solo excusabat douiinum suum non venisse, qitM tantas dictas facere non polcrat. lin de raiists, judkio curi* abjudicavimus Duci quereUs sua*, episcopo suas reddi dcbcre judicavimua. Qmsi ut ratuln sit in poaterum. si^illi nostri audontate confinnari præcipimus. Actum Morcti, anno Doiniiuca- iiuarualKmis aciaii, asiantibua in palatio nostro quorum lubtilulata sunt nomina et signa. Sig. (iiiiilunis bulicularti.t.Maltbai coostabularii. Sig. .Matlbaii camerarii. Testes qui alfuerunt, Hugo »nbiepiseoput Senonensis ; epimpi [Godefridus] Ungonensis, Theobaldus Parisiensis, Alaniu AutiMKBlorensis , Bernardus arcbidiaooaus Parisiensis, Tbeodoricus Galeranniu, Adam cameranus, et alii quampluitn Data per maaïua Hngonia canoellarü noslri. Sx chartularto Lutgonemi, fol. IBl, apud BruistUum, Nouvel Examen de l’usagé de* 6A,p. S7Î. la