Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/9

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qualibelaudenJieaxm^Aumdedit.Virianetut, difficUet. Ce niot homme œ maniquoit ni de aéte el magni animi, necnon telo Dei fenetUmi-’ ni de courage pour corriger les vices et réublir les mus, latus" informandis morièm et viHis bonnes mcrurs ; maia en voulant purifier le vase, il rorrigendis inaAuit ; W dum nas tnundare faillit de le briser. Deux vices capiteux défiguroient niiitur pehè abrasH. Deo efont qua eteletiam alora féglise de Dieu ; la rimonie, et le concubinage Dei tune maxirnè deformûfyua«tmonia «t ’ déa prétrèa. Il tint en t074 un concile pour y rlericorum cimaAinajas. Anno-itaque 1074, remedier ; il interdit aux prêtres titnoai^uës ou célébrât ! sy^jodo, simopiacM anatbemati- mariés l’exercice de.s fonctions ecdéaiastiqaes,--et défendit aux laïques de communiquer avec eux. T. XUI ,

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zavit, etuxoratOBsacerdmesà dtvinoofScio removit, etbïcismiseàs eorum audire interdixit, aovo exempio, et/ ut multis visum est, inconsiderato prsèjudicto , inquil Sigeberlus in chronieo. Egregiè quidem factum : veriim, ut ait Lamberlus Schafnaburgentit, adversùs hoc decretum protinus infremuil_ toia factio olericorum, hominem plané btereiiiHim et vesani dogmatis esse clamitans. Scruta t’crô inde mata describens Sigeberhu ibidem, horrorem mcntibus inculit. Ait enim : • Ex qua re tam grave orilur scandalum, ut » luillitii haresis tempore saneta ecclesia grariori schismale dhcissa sil, his pro justilia, • UHs contra justitiam agentibus ; aliis à » Mmonia non derlinantibus , aliis notam » nvaritiœ honesto nominepratexenlibus,dum » hoc quod se gratis dare Jactant, sub caritatis notnine vendant, et, ul de Montanis i) diril Eiisebiits , sub nomine oblationum 0 artifiriosiùs mimera accipiunt. Porrà conr > liiieiiliam pauris tenentihus , aliquibas eam • isAdù causd quœstûs et jarlanlice simulant, muttis ineontinentium perjurio et i> mittipliri adulterio cumulantibia, ad hoc i> fide opi>ortunilalelaidsinsurgentibus, contra » sarros ordines, et se ab omni ecdefiastica » subjertione exrutientibta ; laïci sacra mys- )’ t’-ria tcmerant, el de his disputant ; infantes baptizant, sordido humore aurium pro n sfirro oiro el chrismate^ utentes ; in extremo n rilœ vialicum Dominicum, et usilalum ob- • sequium sepuUurce, à presbyleris conjugalis C’étdit bien fait ; maisc^e sévérité, i’laquelle depuis long-temps on n étoit passccontumé, parut >nconsidérM k quelqui s bons esprits d’alors ; le Pape même fut traité d’hérétique et d insensé par la faction des clercs, comme niant la validité des sacremens, et donna lieu 4 des désordres qu’on ne peut lire sans horreur dans la peinture qu’en fait Sigebert. • Le scandale fut si grand, dit-il, que jamais la • sainte ^lise ne fut déchirée par un schisme plus > funeste. On continua à vendre les choses saintes, •> ou bien l’on chercha des palliatifs pour satisfaire > d’une autre manière son avarice. Comme, parmi • les clercs, il y en avoit peu qui garddassent une 0 exacte continence, el que ceux qui sauvoient les • ap|)arences, le faisoient plutôt pour se distinguer • des autres el attirer à eux tous les profits, il . arriva de là que les laïques se soulevèrent contre » les prêtres, et essayèrent de se passer de leur > ministère. Ils commencèrent par disputer sur la • validité des sacremens ; ils baptisèrent eux-mêmes • leurs cnfans, employant l’humeur qui vient dans • les oreilles en guise de saint chrême. Les pyélres . mariés ne furent plus appelés ni pour lé saint ■ viatique, ni pour les sépultures ; au heu de leur « payer les dîmes, on brùloit la part qui leur en • rcvenoit. Dans quelques lieux , le fmatiime fut • fHjrté au point de fouler aux pieds le cor[>set le « sang du Seigneur qui avoient été consacrés par ■ des prêtres mariés. Au milieu de pes désordres, » il s’éleva de faux docteurs, qui, profitant de cette » disposition des peuples, leur apprirent à secouer D le joug delà discipline ecclésiastique. » Qualrnu.

isncixmtut-

•rit.

T. XIV

778.

DuKTrtat»

atniavMli-

ai i iperr parvi pendant} derimaspresbyleris ileputalas igni cremant ;rt,ut in’unocætera perpendas, laid corpus Domini à presbyleris eonjugiün ron.ferralitm, swpè pedibus conculcaveruni, et sanguinem Domini volunlarie effnderunt, et midta n ha contra jus el fas gesla sunt in ecclesia. Et hâc occasione muiti pseudo-magistri exsur gentes in crdcsia, jirofanis novilalibnsptebemabecclesiasiica disciplina avertunt. » U. Porro eam pestem {simoniam dico elt2. Que la simonie et l’incortinence des clercs la.ralnm clericorum conlinenliain) pauimin aient régné dans ces temps-là en France, c’est un /ait attesté dans presque toutes les pages de l’histoire ; on en voit la preuve dans récrit indécent des clercs de Cambrai à ceux de Noyon , et dans la réponse de ceux-ci,que nous avons imprimés.11 est encore certain qu’i ! se forma dans la plupart des églises de France des schismes fâcheux : cé qui met dans l’embarras ceux qui entreprennent de nous donner des catalogues des évéques et des abbés ; car on trouve en même temps sur un ttaême siège plusieurs prélats, parce que les Uns étoieiit mis à la place des autres, et que chacun se maintenoit dans son parti.

3.tGrégoire VII n’en demeura ps là. Comme, dans la collation des prëlatures, il se commetioit une esp^ de simonie, et que l’investiture que les Souverains étoient dans l’usage de donner, sembk >it gêner l’indépndance de l’église, il entreprit t’rtwda grassalam illo tempore fuisse lestantur hisloriri penèomncs, intelligiturque ex inrerecundo clericorum Cameracensium scriplo ad yoviomenses, et ex istorum rescripto, d nobis cihtis. Exdlata inde quoque plerisque in ecclesiis fuisse schismata, quolidie expe-I iunturqui adomandis episcoporum et abbatum cittalogis operam impendunt : illis enimdiebus pliires simul præesse inveniuntur in una sede pontificrs, aliis in aliorum locum tuffeclis , et se ïniirerri defendentibus.

3. Nec hit contentas Gregoriut, cùm nonnihit simoniam redolerent et ecclesiaslica libirlali officert vidertnisx pralatimum invettilune à principibut viris frequentaUa, novo conamine, anno 1075, • m Romana tynodo