Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/14

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réponses que noua n’avons pu si l’on (kit attention à la dirait*, de ton siège et à at qualité de Prince royal qui lui donnoit tant d’influence nr le* affitires de l’Église et de l’État. Aussi eat-ce à lui que s’adressoit le Pape Alexandre dans les besoins qu’il éprouvoit reconnoissant en toute ’occasion que l’église Romaiae lui devoit plue qu’à tout autre le peu de consistance dont eHe jomstott au milieu du schisme qui la dé*oto !t. Quoiqu’ Alexandre n’ait pu revêtu l’archevêque de Reims de la dignité de légat on voit par ses lettres qu’il lui déléguoit et non à ses légats la connoissance de toutes les affaires de sa province qui étoient portées au tribunal do Pape et de là vient la grande quantité de lettres adressées par ce Pontife à Henri.

m. Nous n’avons de Hugues de Champ-fleuri évéque de Soissons et chancelier de France, que les lettres qu’il nous, a conservées parmi celles du Roi Louis- (e- Jeune car c’est à lui comme nous l’avons dit plus haut, que nous croyons être redevables de la collection des lettres de ce Prince 1 parmi lesquelles il s’en trouve plusieurs qui lui sont adressées. De celles-ci et de celles qu’il écrivit lui-même, nous avons formé une petite collection de 47 lettres, qui, pour dire la vérité, traitent plutôt de ses affaire» particulières que de celles du royaume, à la tête desquelles il fut pendant vingt ans, en sa qualité de chancelier de France. IV. Nous n’eussions pas fait entrer dans notre Collection les lettres de S. Thomas archevêque de Cantorbéry touchant la contestai ion élevée entre lui et Henri II Roi d’Angleterre si dans cette affaire le Roi de France, de concert avec les prélats de l’église Gallicane eût pris avec moins de chaleur le parti de l’archevêque moins peut-être^par conviction de la justice de sa cause, que pour susciter des embarras au Roi d’Angleterre, avec lequel comme tout le monde sait Louis-le-Jeune fut presque toujours -en guerre. Car 1e Roi d’Angleterre ne soutenoit guère alors touchant la juridiction ecclésiastique et royale d’autres maximes que celles que nous professons aujourd’hui en France. Ce n’est pas que ces lettres de S. Thomas ne contiennent quelques détails curieux sur ce qui se passoit en France dans différentes assemblées oui eurent lieu à ce sujet ; ce n’est pas non plus qu on n’y trouve des traits honorables a la mémoire du Roi Louis-le-Jeune mais tout cela est noyé dans un tas de procédures comme monitoires, appels sentences d’interdit d’excommunication, etc. appuyées sur des maximes du droit canonique alors reconnues dans le monde chrétien mais qu’une saine critique, fondée sur les anciennes règles de l’fîglise a en6n réduites à leur juste valeur. Nous mettons de ce nombre l’horrible maxime qui n’avoirfÉbe trop de partisans portant qu’un Roi excommunié perdait ses états s’il demeuroit plus d’un an dans tes liens ,de l’excommunication. Comme le Roi d’Angleterre redoutoit souverainement les effets de cette maxime, on voit que l’archevêque de Cantorbéry T_ -.1.

mmm mfrahihÊf qui ad JbaiMttf eéctetÎM Hgmilatem Hpenmmejus minentiam atttmderit. negio namfue sanguine orfMt Benricar, promovemdis eceletkt rébus et jmvandis rei jmblica eommodis multùm vahtit. Inde faction ut Aleœmder Papa, quotiçs ^avertis conflictaretur refait, mi Henrici récurrent svbsidnm protestatm ingenui Romanam ecclesiam, à sckismaticis pontificibus et eorvm asseclis pmundatam, ei pha debere quàm morUdium ulli Quamquam verô Aleaeander legalionis ri munia non cmtulerit, ea> epittolis ejut liquet quœcumque in Remensi provinda émargeront negotia ,$Ét Romanam ecclesiam perfertnda Henrxci judicio fuisse permuta kine orta ingcni illa epistolarvm ejutdem Pontifici* ad Henricm

Ut. Nm alku habemu Bugonit de

Campo florido Sueuùmetuis episcopi et Franeiœ cmcellarii, literas, quàm eat quas ipte collegit cum epùtolis Régis Ludooici VII ei namquet référendum, centemu», prout dictum est tuprà, ingens illud vlumen epistoldrum de rébus Francicis eodem Ludovico regnante, inter quat et suas Hugo et acceptas ab aliis literas permiscuit. Ex his et aliis abeo scriptis collecliunculam fecimus 4 epistolarvm, quœ, ul fateamur quod res est, multà magis circa privatas res ipsius versantur, quam rirca publica regni negotia ab eo trac ta ta, dum cancellarii munus gereret spatio viginti annorum. IV. Literas S. Thoma Cantuariensis archiepiscopi de cOntroversia sua cum Uenrico II Angliœ Rege ncqxtaquam indue nul as in Collectionem nostram censuissemus, si minus ardenter archiepiscopi partes amplexatus fuisset cum Gallicana ecçlesia Reas Francorum, non tam fortassis ew conscientia jtutœ archiepiscopi causée quàm ul negotia facesseret Angliœ Regi quorum continuis pent bellis decertasse Ludovicum nemo nescil. Etenim Rem Angliœ vix aliud circa ecclesiasticam et regiam jurtsdictionem tmendum volebat quàm quod obtinrnt hodie librrtates ecclesiœ Gallicanœ. Huila quidem continet collectio epistolarum S. Thomœ de, rébus ea de causa in Francia gestis variis in colloquiis ultra ci troque habitis ne c non eyregia Ludovici Régis dicta et facta vrrùm his omnibus prœvalent litis instrumenta, quai ta sunt comminalionum appel lalionum interdicti et eœcommunicationum acta, innixa super quasdam juris canonici régulas tune quidem in orbe christiano receptas sed quas ad critices exactas leges explosere tandem sanioris mentis homines in antiquis Ecclesiœ iiislitulionibus versatissimi. Cujusmodi fuit horrendum illud effatum quo venditabanl quidam, Reges si ultra unius anni spatium in exeommunicationis vinculis perstitissent, e.vauctorandot. Cùm qplem Rem Anglorum ed exeommunicationis vi supra modum terrer etur, archiepiscopus eum non aJiis quàm exeommunicationis telis pervincendum existimabat, ai TV XV, p.

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