Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/16

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d’ill$st»s «m» en France, et «n’en eutjMt-iaqiML M Angleterre, avec lesquels il fut toujours «a correspondance de lettre» par godt et souvent par besoin.

Cet lettres, recominandables par le rtyle, forBiaot ose collection de 302 lettres, ont été publié** à Paris l’an 161 1 par Jean Masson, archidiacre de Bayeux, mai» « iocor rectemwit qu’on a de la peine à comprendre le sent de l’auteur tant on y rencontre d’endroit» faune* «n blanc de mots estropiés, et une ponctuation extrême»ment vicieuse. C’est cependant dans wt état que les lettres de Jean de Salisbury ont passé dans la grande Bibliothèque des Pères. Quant à nom, nous avons eu pour les rendre nias correctes août secours en, pour readre état Bibliothèque t le secours de deux manuscrits de la Bibliothèque impériale, 8625 et 8562 (les mêmes apparemment dont Jean Maison avoit eu une mauvaise copie car on n’en connolt pas d’autre» en France}, et de plus les manuscrits 5320 et 5372 d«, la même Bibliothèque contenant des lettrea de S. Thomas, parmi lesquelles il s’en trouve, comme nous l’avons déjà dit, 97 de Jean de Salisbury. Mais les secours les plus important sont ceux que’ nous avons puisés dans 1 exemplaire imprimé chargé de corrections et de note» de la main du docte Étieune Baluze qui avoit préparé une nouvelle édition des lettres du savant Anglois, sur lesquelles il a laissé un travail considérable qui nous a été communiqué par les conservateurs de la Bibliothèque impériale. Nous en avons profité pour donner aux lettres que nous réimprimons, la correction et les éçjaircissemens dont elles étoient susceptibles.

Indépendamment de ces 302 lettres, nous en avons trouvé encore parmi celles de S. Thomas de Cantorbéry 1 4 qui ne sont pas dans la collection de Masson. Q. Martène en a aussi publié quatre de Jean de Salisbiury, devenu évèque de Chartres. Parmi toutes ces lettres nous en avons choisi et rang’ selon rordre chronologique 106, qui nous ontjiaru jeter plus de lumière sur l’histoire publique ou sur les personnages de France et d’Angleterre avec lesquels Jean ’de Salisbury étoit en relation. endant son exil, il avoit l’attention de mander à amis restés en Angleterre, ou demeurant dans les états du Roi en-deçà de la mer, ce qui se passoit en France, en Italie et en Allemagne, pour leur inspirer la crainte ou l’espérance relativement à l’a flaire de l’archevêque de Cantorbéry et à la situation plus ou moins fàcheuse de la cour du Pape. Or il rapporte sur cela des choses fort curieuses, dont les autres historiens ne diseut rien, ou qu’on trouve ici avec plus de détail.

VI. Nous n’avons de Rotrou de Beaumontle-Roger, fils de Henri Comte de Warwick qui fut archevêque de Rouen de is l’an 1164 jusqu’à H83, qu’un petit nombre dajipttres éparses dans diverses collections, mais qW méritent d’entrer dans la nôtre par la raison qu’elles furent écrites dant le, temps que Henri II Roi d’Angleierr fut presque toujours en guerre ayec le Roi de qua* exofis et pracripO. Atmmma ssprf-’ <MtTCt)(&< ’f~X’MtMOt OM<&« <tK <t<tC<f~M mè, ttm » Frmmei* anim m Ângii*, tmtiliu*i*l mmem, qmimeum litemnm ftrtufni tommirrhm jmyrmtvm iUistmperfitit, E~MTMM 3M <~M<ebn«)t <yM M-

Etêgâiu itùque 302 epitioùtmm tpuvhmm pubUdptnsftcit ParisiU, tuma 1611, Jornme» Manama, Èajocemis arr.hidiacomu, J»«fwr»« fréter, –d tôt mendis contpermm,

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deftrmta tt vitiatam inttrptmcliontm, via ouclorù tetmm amqmi vakatj alqve sic déformait» Joannit «pistai* m tomum XXJIl matHwta BibiiotAcea Patrum indxtcla «MU. JVm autem, ut autigatioret iliat mitter&m, un immh émkm coflieUms mamucriptis imperialû BMiotkeca Paritiensit signatii 8626 «8562 (tptù, ut videtur, qmt inrptè éeteripm kabebat Jvtama Mawmut ; nam prœier eot non aUi invmiuntur m FranciaJ, et intuper ejtudmn BMiotftecta codicibu* 5320 et 5372, quibus inter epittolos mncti Thomas contineri diximut tuprà Joannis Saresberiensis epùtolat 97. Yerùm potiora invenimut tubiidia in emaculato nolisque illuttrato Stephani Balvaii exemplari, nobiscum ab imperiali Parisiensi Bibliolhecœ prœfectis communicato, quod vir dodus, appritnh earum rerum ptritut, prelo novis curis edendum dettinavrrat. Eo nos gralanler usi sumut, ut selectai quas reprcesentamus Joannù Saresberiensis epislotas meliori luce douaremua. Prctler vulgalas eas 302 cpistolas, alias 14 invenimus inter epistolas S. Thonur Cantuariensis quas desiderantur in collectiotu Massoni. Martenius quoque novas quatuor Joannis fac(i Carnolemit episcopi literas emisit in publicum. Ex quibus omnibus chronologicam seriem ordinavitêUS 106 epistolarum quœ magis coiiferre ad historiam publicam visa sunl vel ad notiliam dortorum virorum Fraticiie et Angliœ, quibt.sium Varesb&riensis commercium lilerarum instituil.

Ipsi namque, dum in Francia exularel, turœ fuit amicos in Anylia tel in terris Angliœ Régis ci Ira mare degentes cerliores facere de rebus in Francia, in Italia, et Oermania emergentibus ut quid timendum quid sperandum de negotio Cantuariensis archiepiscopi et statu Romanœ ecclesiœ significaret. Porrà his in epislolis multa occurrunt scilu digna, de quibus silentscriptores alii, vel quœ luculentiùs hic enarrantur.

VI. Rotrodi de Bellomonle-Rogerii nati paire Henrico Comite Warwicensi, qui Rotomagensem archiepiseopatutn gessit ab anno 1 164 usque ad annum 1 183, literas habemus paucas, variis in colleetionibus delitescentes sed quas inducere in nostram pretium fuit j scriptœ namque illtn fuerunt eo temporis spatio quo continuas Henrico II Anglice Régi