Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/30

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p. 683. lib, VII"

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Tome. •< XVI. V^ d

• descendans des illustres baron* de l’ancien tempa, ̃ qui tous les jours donnoient des repas somp- • • tueux dont profitdteot les citoyens peu ftisét.st ̃ les pauvres mendiant leur pain, sont aujot^d’hai > réduits eux-mêmes à demander de tous cotes » l’hospitalité chez les autres. » Ce que dit ici le prieur de Vigeois des habits percés de trous nous le trouvons encore dans un i moraliste du xii.* siècle, qui appelle étoile*, et, e par allusion au stelhonat, des fripon* ou fripier*, i ceux qui en étoient vétua ce qui prouve que ces t nabits étoient percés en forme d’étoiles. t Orderic Vital, qui comme nous l’avons vu s’élève avec tant de force contre la mode des t pigacea et des longs cheveux, n’est pas moins t ,éloquent lorsqu’il déclame coatre les nouvelles t invention* dans la forme des habita. Revenant sur i ces trois objets dans un autre endroit de son His- 1 toire, On ne voyoît, dit-il, par-tout que des < > hommes efféminé», que rien ne pouvoit con- i » tenir dans les bornes de la décence ; on avoit • abandonné la manière de vivre dès héros de J • l’ancien temps : on ne vouloit plus que des usages barbaree dans la façon de vivre et de se vêtir car on faisgit tomber sur le front les cheveux de la tète on portoit, à la manière » des femmes, de longues chevelures qu’on entretenoit avec grand soin on se servoit de chemises et de tuniques fort étroites, mais, en revanche, • très-longues et traînant jusqu’à terre, dont te moindre inconvénient étoit de bala er la » poussière. Falloit-il travailler des mains ? elles ’i étoient couverte* de longues et larges manches, de sort^ qu’embarrassé dans tant de superflmtés, on rirpouvoît ni marcher librement, ni se rendre • aucun service. On avoit, dit-il encore, le devant de la tète caché comme les voleurs, et le derriere chargé d’une longue chevelure comme les » femmes publiques. Autrefois, il n’y avoit que tes pénitens, les captifs et les pèlerins qui laissasseuf crottre leurs cheveux et leur barbe, afin » qu’en les voyant, on connût lenr état au lieu • que maintenant les gens du peuple qui portent de l ?ngs cheveux et de longues barbes, n’affjchent autre chose que la malpropreté et le libprtinage, ayant tous les dehors de boucs puans. Il en a cependant qui frisent leurs cheveux, et qui i couvrent leurs têtes de coiffes ou de bonnets. • A peine trouveriez-vous un militaire qui aille • tête nue, ou qui porte les cheveux à la mesure prescrite par l’Apôtre. »

Orderic, en terminant- sa diatril>e regrette beaucoup qu’il n’y, fût pas de son temps un l’erse i et un Plaute, ou tout autre satirique, parce qu’ils auroient trouvé dans les mœurs dominantes une > ample matière à leurs satires. 11 nomme pourtant i deux poètes qui exercèrent leurs talens dans ce > genre ; mais leurs ouvrages ne sont pas venus i jusqu’à nous. r

Ives de Chartres n’attaqua pas les nouvelles modes sur le ton du badinage ; il prit la chose au s sérieux, comme cela convenoit à un évéque. Il t prétend, dans un de ses sermons, que les hommes s Tome, i XVI.

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cowaiaia, eatda tiaibers rejrcdo > convivia unie eivibu* proeedthat refett» ̃ plurima et pauptrUms eleemotyna largit- ̃ rima, mode assidui kpMpitet aliéna tapi » vagi «aopetmU kotpilia. » °

Quoi kabet hic loci de vettibus perferatis Gaufridu* Yosiènsi*, Aoc idem occurrit itl elhico Ktculi xp teriptort qui stellatos immo stellionatos vocat tôt qui vestibus uttbantur perforait» unde cotligimus tleUas reprmmtaue incita in et» foramina. *» Ordericu* Yitalit, qui, prout dictum est ntperiùt, pigaciarum et, proiiteorutn. capillonon utum acriter itnpttgnavit haud minus mordaci tfylo neotericat vestimenlorum inxertatm est forma*. Namt/ue replicalo de tribu* ié generis corrupteli* alio in loco termone, « Tune, ait, effemmati pattim in orbe dominabantur et inditciplinale debacchaban- 1 » tur, Modomiticisque *purcitii* ftfdi rata» milœ flammis urrnrft turpiler abutrbantur » Titus heroum abjiciebant hcktamenta taccr ~otMM <<<ft~f6< !n<, &<tr6<t~«KM)~M<’ MMcerdotum drridebant barbaricumque morem in habitu et vita tenebqnt nam ra» pillos à vètticejn frontem discriminabanl » longos crines, veluti mulieres, nùtrirbant et » tummopere curabant, prelixisqur nimiùm» que slrictis ramisiis indui, tunicisque </au» debanl humum quoque pulverttlrnh n » interularum et pallionim superflue syrmate » vrrruni. Long i s lalisqut manicis ad oninm » facienda manus operiunt et his guprrflui» tatibu* onusfi, celeriler ambulare vrl ali» quid utiliter operari vix possitnt.,Sincipi(e » scalciati ttint ut fures, occipite autrtn pro » lixas nuirtunt comas ut 97iertiri.ces. (Mm » pamilentes et capti ac peregrini tmtuiltler » in ton» erant, longasque barbas geslabnnl, » indicioque lait parnitentiam sru raplionrm » vel peregrinationem spretantitms pnrlende» bant rutnc verà pêne unnrrsi pi,pulares » •cerritjytvnt el barbaluli, palnm tnam/cs» tantes specimine tait quuil sortlibus libi» dlnis gaudent ut [(ttentes hirci. (’.rmjMint » crines calamittro capul t’elant vittà sire 4 y> pileo. Vi.r alit/uts nttlitarium prwdit in J> publicum captte disrooperto Irgtli’ucijur s tecundùm prieeeptum .ijxjslolt toti.w. » Demùm. diahtbam concluilcn.i « O *> » inqttit/, Persius et Plautus, ttliiqw » daces satyrici nunc adcssrnl rt cunusi’ » inda/gatent qualiter nostrates clam jialnm» que libiltis suos perpètrent, immensum rr» prrhrndendi matrriam rt subsatinorn/i in » propatulo reperirent. » Duos lumen (hilrricus nominal irvi sut irates, (lui morducia ra dv re elegiaci* modi* edidere carmina nunc deperdita

Ivo Carnofefisis episeopus drpravatns œri sui mqris non jianrfo, sed act/ubittl yravitate sud, prout dcierbal rj,tscuiiu0, iit/tjresjus est exayitandiii. Habita eu d>< w ad a