Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/31

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populum termone • Impudicus, inquit, » habihu corporis est in viris superflua et » inordihata capillatura, vestimentorumque > muliebrium a/feclata simililudo calcea» mentor umque mêla* neceuitatis excédent » ii muta ta longttudo ; in nwlieribus faciès » furala, virilium vestimentorum imitatto » capillorum nativi coloris adulteratio. Hic » habitus in utroque setcu adulterinut est, et » sanctarum nuptiarum socielale indignus. » l’fyue delinquenfe~ revincer’et hii utitur ratwnibus « Qui enim quantitatem vtl » formam quam omnipotent et prudenliui» mua Plasmalor finxit, in aliam transfi» gurare contendit nmxne evidenter dicere » videtur ei qui te finxil, Cur me fecisti sic ? » Inlproba Umeritas, Conditoris plasma, ita » t )7)/f«’<’r< ut quanlilalem suam et formam, » quantum in se est, in aliud transfigure !, » i/uod si à natura haberet, incomparabi» Hier s’- habere doleret » Et ex verbis Apostoli concluait « Cùm vir ex Dei » ordination ? primatum habtat $u}ier muliernn, qui contra honorrm sui sejoùs super- » /luitate rapillorum caput vital, primalum » suum tibi abjudicat, etc. »

(Jiuimt/uam rirra vestimenlorum cultum plus miilirr ibus quàm viris indul géant suprà lnwlnli scriptoresyunum lanwn rsl quod in femims rluim minime lolerandum ccnsebant, tfst’s tiimirum humi à lergo reptantes, seri>i-ntini>.sque}(h’xus }>oni’, Juin ince.ierrtil, ut

i mil li si-ommathcé dictitabant, efficientes. >arrat clhit-us t/uidam cxeunlr sœc.ilo ut vivent, Milonrm i/uundam Trruanncntem cpisco/mm ut mulieres ad modesliam tnformaret, liili’m <id eus habuisse sermonem • .V>» » <lt cri vinlronas christianas vrstes habere » subtil/ares et posl se trahentes quibus > ni i mil sordes fuir t menti et viarum.Scilote, > inquit, domina dilectœ, qutU si hujiumodi » nr sirs r ubis rsxcrlt nPt~PSSarire, »atura vnis » m remedium ejus ajttfuid dedisset, i/uod u 1er mm tert/ere jiohet. >> >-<_ posl- pauca Oimliim < liant, cùm ’ion piHsint infenus ̃i nnnliin m vente fueiunl ctKtsui caudas 0 anniKintium ne pronus tint ejtyertesyauliarttin. n

erum lamrn est matribusfamilids proprium fuisse lune vestimenti genus simplex i. i. moitenium. (juihl œmularenttir quandoifue puhih-tr merelncri. Id colligimus c.r narralu,nci !a t/wirn récital in hune modum (iaufndus jinor Yosiensis « Margarita » (eo vtxiit nomme Constanliam llispanicam ujrorem Hegis l.-idovici II) i Margarita » niqtnl i/utimi/iim maretneem regiam, in> si./nthiis .ttijHitam iwstibus,dtim paje accin prrriur (̃̃ jHipulo m ecclcsui^putans ex > online fore sponsarum, osettfata cul- Post» qwim res’irit spotiso Ludovtco de hujuso ,rmo :h rv conquesla est. Tune prohibait a lli-.r mulieres publica* chlamyde seu cappà « uli l’armus, ut ttth nota ri légitimé rtnptix » disi-crncrenlur. » Régit liujus edicti prirter t

•ont habillé* d’une en«nièr« indécente, lorsqu’il» portent de longue* chevelure*, lorsqu’il*, affectent · de *e rètir comme les femmes, et qu’il» ont des soutien excédant la mesure du besoin. L^s femmes, de leur coté, «’babillent d’une manière indécente, lorsqu’elles se fardent le visage, lorsqu’elle* ont des habits semblable* à ceux des hommes, et qu’elles changent la couleur de leurs cheveux. Cette manière de s’habiller est un déguisement dans l’un et dans l’autre seie, et n’est pas moins répréhensible. • Car, dit-il a l’appui de ton assertion, celui qui s’efforce de changer l’ouvrage de Dieu, qui est un ouvrier tout-puissant et très-sage, ne • semble-t-il pas dire à celui qui l’a formé, Pour• quoi m’avex-vous fait de la sorte ? N’est-ce • pas une témérité punissable et faire peu de cas des dons du Créateur, que de vouloir se donner une taille et une figure autres que celles qu’on a reçues de Dieu, et qu’on seroit peut-être • fâché de tenir de la nature, ? Et il conclut d’un passage de S. Paul, que la primauté sur la femme appartenant de droit divin à l’homme celui-ci mérite de la perdre, par cela même qu’oubliant la dignité de son .sexe, il ambitionne lea avantages de l’autre.

Quoiqu’en fait de parure ces auteurs accordent plus aux femmes qu aux hommes, il est pourtant une chose qu’ils ne pardonnoient pas même aux femmes ; c’étoient les longues queues qu’elles attachoient à leurs robes, et qui, formant derrière elles mille contours, leur donnoient disoient-ils la démarcheuses serpens. Un moraliste de la tin du xii.* siècle apporte que Milon évèque de Térouane, priant contre le luxe des babits des femmes, lerf disoil « H ne convient pas aux dames chrétiennes d’avoir des robes traînantes qui ne sont bonnes -qu’a balayer la poussière. » Sacliei, mes bonnes dames, que si, pour balayer les rues, vous aviez besoin de longues queues, la nature y eut pourvu par quelque cLose d’ap» procliant.*» Et ce qui «toit encore plus ridicule, l’auteur ajoute qu’il y avoit des gens qui, n’ayant pas les moyens de faire à leurs robes des queues d’étoffe, y’attachoient des queues d’animaux, afin qu’il ne fut pas dit qu’ils etoient lout-a fyt sans queues.

lllest pourtant vrai qu’il y avoit pour tes mères de fhmilte un costume simple et modeste dont les fem/nes publiques affectoient de se pnrer. C’est ce qu’on peut conclure d’une anecdote rapportée par C.eofroi, prieur de Vigeois. « H arriva, dit-il, ’quo^ la Reine Marguerite c’est ainsi qu appelle la Reine Constance de Castille épouse du Roi Louis lé-Jeunet, assistant i» la messe, donna le baiser de paix à une femme publique du domaine-^ du Roi, la prenant, à sa inise, pour une honnête mère de famille. Avertie de sa méprisé, la Reine » en porta ses plaintes au Roi, qui. par une ordonnatice défendit aux tilles publiques de faire usage de la chlamyde ou capote, afin qu’a cette marque on put distinguer les honnêtes feihmes » de ’celles qui ne l’étoient pas. » Cette ordonnance du Roi Louis-le-Jeune n’est connue que