Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/40

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ET DE SDBEHDUCTA BERTRADA ANDfiGAVENSI. mit T. XII, 1 1. 280. r. xiii, P. 716. e ij

» porter atteinte à la borne réputation dont 

» vous jouissez «t à la ;i*njW eu trône, tous » ne feront ne direz rien qui ne soit fondé » en raison et en autorité, je voua supplie » très-instamment d’avoir la charité de me » faire connaître sur cela l’exacte vérité» afin » de Hier mes irréaolutions, et de m’aider » de vos conseils, auxquels je me coafor» merai quoique je n ignore pas ce qui pourra m’arriver de facheujt.et de désa» gréable. » H ajoute ensuite ijpPU a d’autres raisons secrètes de ne pu approuver ce mariage, sur lesquelles il ne lui est pas permis de s’expliquer. T, X J > Nous n’avons pas la réponse de 1 airoe_*êque de Reims ; mais on peut supposer qu’elle ne fut pas favorable à la ,)rétentioti • du Roi, puisque l’évéque de Chartres, bien loin de consentir au mariage, prit le parti de s’y opposer de toutes aes forces. D’ailleurs nous verrons bientôt qu’il ne se trouva en France aucun évêque qui osât prendre sur lui de bénir un tel mariage. Dirons-nous que le Roi se parjuroit/pour tromper des hommes intègres qui lui soient très attachés ? A Dieu ne plaise I Nous aimons mieux supposer qu’il fut trompé lui-même par des courtisans qui pour flatter son inclination auroien fabriqué quelque fausse pièce comme anée du siège apostolique. Pour éclairer ce fait, il it important (Je découvrir en quelle aiuiée la Reine fut renvoyée de la cour, ^tjous quel Pape Philippe obtint la décision de Rome. vraie ou j^usse, en vertu de laquelle il se croyoit aufSrisé à contracter un second mariage mais nos recherches, à eeK égard ont été vaines. la chronique de )Saint-Pierre-leVif, à Sens, met la répudiation de la Reine Berte et le mariage de Bertrade sous la même année 1092. Malgré ce témoignage d’un auteur contemporain, Blondel fixe le renvoi de Berte à l’an 1085, et Be&li à 1086. Ils argumentent, l’un et l’autre, d’un passage de Geofroi Malaterra historien de Sicile, également t-ontemporain, dont il est à propos de rapporter les paroles, quoique la chose qu’il raconte soit à peine croyable. c En ce » temps-là, dit-il, Philippe, Roi des Fran> çois, au mépris des liens sacrés du ma» riage, commença à se dégoûter de son » épouse légitime, Princesse d’une naissance illustre, nommée Berte, dont il avoit eu un aacHhUU «, «*fu cmmtmm.. » Qama» yitar «aajU» de riUgitmt » «Mftw, «ÎM ̃ fp» *.if «•» finemkm, » « fkma, vmtrm hmmtati .tùtmt > ngm m fmtitm, f**nm dktu» mm fmrf mh muttritate wi ra> tkm mtMtmr, êhiéimmmè et ievo> AM tiêeen emilaUm tmtntm » m mUd (but* omUttm htgut m, » qmam êâtu, aptHtttû, et noua» etm> élimm # liait mrémm et atpemm » tuptr hoc pnibtatit. » Dmde subjiàt c SmU ttkm latente* ouutt, qw* » intérim taon me cmuemt propur > qmt hte matrimmÛMm Imdare tum » ,» a Beteriptwm arckûpiieopi Rtmemu non h^èmoê. PnbtMbt Umten rat est iUuà Cd Régi* auertirne ncutùptam «mumiM 9 qmppo cim Çarnotenm { epumpus, weàmn petUriori nuUrimonio ostentum prwbverit, adem te tous nutbu oppomerit ; cùm ctiam, prout dicetur tnfrâ, epiêcoporum nullus in ditione Francica inventus «/, qui ejusmodi connubio nuptiatem bénédiction em impertiri iiàtum exittimaverit.* Quid igitur dicemut ? Regem apud integerrimot et amicisnmos hominet mentitum ? Abat S,.tius ett exittimarv deceptum eum futyf ab adulatoribux milieu qui suppotttitium aliquod finjrcrxiil instrumentent tamquam ab apostolna tede trantmitnm, Regis ut attentarentur daiderio. Ad atsequendam hujus rei certitudinem operte p ehxM easet incratiynrf quo tempore Philippu Rertam a thoro tuo pepulerit vel à quo Romano l’ontifice eam auctoritatem inceram mit t tuppotitittam impetraverit quâ min lieitum arbitrabatur alterum inire amaubiuan trerùm isrïti fueru»t t4 in ri, conatut nottri. Scriptor chrvnici S. Pi’- T. tri-Vivi Senonentit ad annum 1092 refert et Rerta repudium et novum Régit non Rertrada conjugium. Bhmdellus tamen contra fidem nuitorut tynchroni lier tant repudiatam diat anno l()S5 ; Retliut auttm anno lOHl’i. Et illi quidem auc ton taie nituntur Gaufridi Uaïte-terrte tcnptoru Sicuh périnée mquané cujut verba etiamsi rem narret ille vix crediinlem, detcrilnre. haud otiosuiji erit. « Ed tempettate T » inquit Philippus IUx Francorum » urorem habent légitimant et p.arlan » getwns Rerlam nomme ex qua e ii